Languedoc-Roussilon et Midi-Pyrénées : Dominique Reynié s’engage pour une région prospère, généreuse et fière

29 novembre 2015

Vendredi 27 novembre, la liste conduite par Dominique Reynié, tête de liste régionale (Les Républicains, UDI, Modem) en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, tenait son grand meeting départemental à Rodez.

Plus de 500 personnes avaient fait le déplacement à Rodez. Toute la Droite et Centre du département étaient réunis pour soutenir leur candidat ; de Jean-Claude Luche, sénateur et président du Conseil départemental aux parlementaires, maires et conseillers départementaux, tous étaient venus. Etaient également présents Jacques Godfrain, ancien député et ministre, Jean Briane, ancien député et Marc Censi, ancien président de la Région Midi-Pyrénées. Une union de la Droite et du Centre comme on l’a jamais vu en Aveyron ces dernières années pour soutenir la liste conduite par Dominique Reynié.

A moins de 8 jours du 1er tour de scrutin du dimanche 6 décembre, avec sa liste aveyronnaise au grand complet : « Avec Dominique Reynié, je m’engage pour ma région », il a présenté son projet pour la nouvelle grande région. Un projet ambitieux et tourné vers l’avenir, qui se veut en rupture avec la gestion chaotique et le clientélisme des présidents socialistes sortants. Il a aussi tenu à rappeler qu’il était ruthénois et aveyronnais depuis toujours et s’est dit ému par le large soutien de l’ensemble des élus aveyronnais et l’importante assistance venue le soutenir.

Après une minute de silence au profit des victimes des attentats de Paris, dans une longue introduction, Dominique Reynié a rappelé que le président de la République et le gouvernement portaient une lourde responsabilité dans ce tragique drame. De rappeler les nombreux attentats perpétrés en France et en Europe depuis mars 2012 par ces réseaux intégristes musulmans liés à l’Etat islamique, dont ceux de janvier 2015 à Paris, sans qu’aucune mesure sérieuse n’ait été prise pour éradiquer ce terrorisme. Que de temps perdu et de vies inutilement exposées du fait de l’inaction des Pouvoirs-Publics, sur ce dossier comme sur d’autres.

Une réforme régionale bâclée et une campagne électorale tronquée

Bien sûr, Dominique Reynié n’a pas manqué de critiquer une réforme des régions qui n’en est pas une et qui a été réalisée en quelques heures sur un coin de table de l’Elysée avec la complicité de quelques dirigeants socialistes. Comment expliquer un découpage régional aussi absurde, à des années lumières des réalités locales et sans aucune consultation préalable des élus concernés ? A défaut d’être en mesure d’initier de véritables réformes de structures dont la France à tant besoin, Hollande a probablement voulu rassurer l’Europe en élaborant à la va-vite une pseudo réforme pour faire illusion, pour ne pas dire diversion.

Le candidat de la Droite et du Centre a aussi fustigé les initiatives de certains candidats visant à généraliser les transports à 1 €, la gratuité des transports scolaires ou la distribution d’ordinateurs portables aux lycéens alors que 90% des foyers sont déjà équipés. Une véritable gabegie, qui loin d’être gratuite, coûte extrêmement cher au contribuable et réduit considérablement les marges de manœuvres financières de la Région au détriment du soutien à l’emploi et au développement économique, les points faibles de notre région.

Il a aussi regretté les diverses manipulations du Pouvoir et de certains élus socialistes pour tenter d’affaiblir la droite en favorisant l’abstention et le vote du Front national. Comment par exemple expliquer, alors que les candidats de la Droite et du Centre ont interrompu leur campagne durant 10 jours suite aux évènements, que certaines têtes de listes socialistes comme Yves Le Drian en Bretagne (Ministre de la Défense) ou Claude Bartolone en Ile-de-France (président de l’Assemblée nationale) aient continué, en tout impunité et sans vergogne, à faire campagne en direct dans les médias en arguant de leurs fonctions actuelles ? Comment expliquer les invitations sans précédent faites à Mme Le Pen, que ce soit à l’Elysée ou sur les plateaux de la télévision publique, à la veille d’importantes élections régionales alors qu’elle est elle-même candidate dans le Nord-Pas de Calais et Picardie ? Comment expliquer plus généralement le peu de place accordés par les divers médias, au plan régional et national, aux candidats de la Droite et du Centre ?

Une région très mal gérée par les socialistes

Pour en revenir à notre région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées, la tête de liste de la Droite et du Centre a rappelé le bilan catastrophique des élus socialistes régionaux sortants. Le constat est sans appel. Fort mal gérée, avec une dette importante et un chômage record, la région est exsangue et sans véritable stratégie de développement. La seule politique mise en œuvre a été le clientélisme et le saupoudrage à tous les niveaux en vue de faciliter leur réélection. Manifestement, l’avenir de la région n’a pas été leur préoccupation.

Le résultat de cette politique est désastreux. Le chômage est le plus élevé de France avec plus de 14% en Languedoc-Roussillon, qui a aussi le triste privilège de compter quatre départements sur cinq parmi les dix plus pauvres de France : Gard, Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales. A part Toulouse et Montpellier et quelques autres villes, plus de 50% de la région est composée de zones rurales isolées et livrées à elles-mêmes, sans véritable projet de développement et d’intégration aux pôles urbains. Enfin, le PIB moyen par habitant n’y est que de 27 000 €, soit prés de 5% au-dessous de la moyenne nationale.

Enfin, une réforme mal ficelée, qui devait générer plus de 2 milliards d’économies, va finalement coûter au moins autant aux régions. En effet, sans parler du coût prohibitif de la création du poste de président délégué pour régler des problèmes internes au parti socialiste au plan régional, il y a le coût lié aux doublons entre les anciennes capitales et surtout l’extension des hôtels de Région pour accueillir un nombre d’élus ayant plus que doublé. Hélas, ces surcoûts n’ont bien évidemment pas été budgétés et les nouvelles régions devront les supporter. Voilà qui ne va pas améliorer la situation financière des nouvelles régions, déjà largement endettées.

Dans ce contexte, pour Dominique Reynié, il n’est que temps de changer tout cela et de voter pour la seule liste qui a un véritable programme pour préparer l’avenir de la nouvelle région : la sienne. Malgré ses faiblesses, la nouvelle grande région recèle un certain nombre d’atouts sur lesquels il convient de s’appuyer, à commencer par son attractivité et le tourisme. Mais la région ne peut continuer à se développer sur une mono-industrie : l’aéronautique. Il est essentiel de diversifier nos industries et les développer fortement notamment en Languedoc-Roussillon où elles sont quasi-inexistantes.

Bâtir une nouvelle grande région occitane prospère, généreuse et fière

Dominique Reynié veut donner une véritable impulsion économique à la nouvelle région. Il est vital de mieux reconnaître et récompenser la création de richesses, de développer la ruralité, de préserver l’accès aux soins, à l’éducation, de renforcer la recherche mais également, en ces temps de tensions, de prendre une part active à la sécurité des personnes et des biens. Parmi les priorités, on peut citer :

  • L’investissement d’au moins 650 millions d’euros par an, avec notamment la création d’un fonds d’investissements régional de 200 millions d’euros,
  • Le renforcement de la formation professionnelle,
  • L’investissement dans le réseau routier régional afin de mieux irriguer les territoires et favoriser le développement économique, les transports et le très haut-débit,
  • L’investissement dans les filières industrielles d’avenir, les véhicules propres et la recherche,
  • Un programme de protection des cours d’eau et de construction de retenues d’eau pour favoriser l’agriculture et la viticulture…

En conclusion, Dominique Reynié s’est dit confiant dans sa victoire et a pris l’engagement de se consacrer exclusivement à son mandat de Président de Région.

La nouvelle région a tous les atouts devenir un champion européen de la connaissance et de l’innovation dans les domaines de l’agriculture, de la viticulture, de la pêche, de la santé, de l’industrie et du numérique.

« Hissons notre Région au rang de premier pôle touristique mondial ! Valorisons les richesses exceptionnelles de notre littoral, de nos montagnes, de nos cultures, de notre gastronomie, de nos langues catalanes et occitanes, de notre patrimoine historique et religieux ! »

Dominique Reynié propose de créer une grande Région prospère, généreuse et fière ! On ne peut qu’y souscrire.


L’Occident face au défi de l’éradication du terrorisme islamique

23 novembre 2015

Depuis la fin du 20ème siècle, quelques groupuscules de radicaux islamiques tel Al-Quaïda, soutenus certaines monarchies arabes du Moyen-Orient, tentent de déstabiliser les démocraties occidentales en s’attaquant aux valeurs auxquelles elles sont chères : la liberté, la tolérance et la modernité. Aujourd’hui, de nombreuses autres organisations, encore plus sanguinaires et barbares ont vu le jour, tel l’état islamique.

Probablement par ignorance, pendant trop longtemps, les vieilles démocraties et les médias ont ignoré le terrible pouvoir de nuisance des organisations islamiques radicales qui prêchent, au cœur même de nos pays, la guerre contre l’Occident et ses valeurs au nom d’idéologies dépravées et arriérées qui refusent la modernité et la démocratie. Les fortes tensions qui subsistent entre les communautés islamiques chiites et sunnites ne font qu’envenimer les choses et attiser les conflits au Proche-Orient.

La France, elle-même s’est laissée abuser et a fait preuve ces dernières années de faiblesse, pour ne pas dire de complaisance, à l’égard de certains groupes islamiques. Elle en paie aujourd’hui le prix fort. Il fallait en effet être bien naïf pour penser qu’un jour ou l’autre ces extrémistes musulmans s’intégreraient et adopteraient les valeurs qui sont les nôtres. Même s’ils sont peu nombreux, grâce aux nouvelles technologies de communication qu’ils maîtrisent parfaitement, ils manipulent et endoctrines des jeunes en difficultés et déshérence dans nos banlieues pour en faire des combattants au service de leurs objectifs criminels.

L’Europe découvre avec stupeur que nombre de ses banlieues, en France, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et un peu partout sont devenues progressivement le berceau du terrorisme islamique, au cœur même de nos démocraties. Ne feignons pas d’ignorer l’ampleur de ce fléau qui gangrène nos banlieues de Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse et bien d’autres encore, y compris dans certaines villes moyennes ! Ceux qui nous gouvernent semblent aujourd’hui découvrir le terrorisme au cœur de nos pays. Hélas, il existe déjà de nombreux Molenbeek en France et en Europe.

L’alerte qu’à constitué en France l’affaire Merah à Toulouse au printemps 2012 n’a pas été suffisamment prise en compte au plan de la sécurité nationale. Même si les attentats d’alors ont été perpétrés par ce qui semblait être un individu isolé, il était connu comme présentant des risques importants en raison de sa radicalisation et de ses nombreux séjours au Moyen-Orient. La nouvelle majorité socialiste issue des élections de 2012 n’a manifestement pas pris en compte cet avertissement.

Plus grave, les attentats de janvier 2015 à Paris n’ont pas donné lieu aux mesures qui s’imposaient alors que s’esquissait un terrorisme organisé depuis la Syrie ou l’Irak par l’état islamique, organisation terroriste aujourd’hui plus puissante que l’ancienne Al Quaïda. Que de temps perdu et de vies innocentes exposées inutilement.

On sait maintenant que les probables organisateurs des récents attentats de novembre à Paris, étaient connus depuis plusieurs mois pour leur radicalisation et extrême dangerosité et semblaient, pour certains, entretenir des relations étroites depuis leur prime jeunesse. Au dire même du ministre de l’Intérieur, plusieurs attentats fomentés par les mêmes criminels auraient ont été déjoués ces derniers mois ! Manifestement, il y a eu d’importantes failles dans le dispositif de sécurité intérieure français et un manque de coopération coupable des pays européens.

Dés janvier 2015, compte-tenu de l’ampleur de la menace terroriste et de l’entrée en action de ses armées en Afrique et au Moyen-Orient seule ou dans le cadre de coalitions, la France aurait du prendre d’importantes mesures de sécurité pour prévenir de nouveaux attentats. Depuis l’instauration de l’Etat d’urgence, il semble que le chef de l’Etat français ait enfin compris la nécessité de mettre en œuvre une véritable politique de sécurité. Espérons que les actes suivront les engagements. Mais que de temps perdu… et d’amateurisme coupable de la part du gouvernement socialiste.

Plus qu’un problème de moyens et d’effectifs, la sécurité nationale exige une volonté politique forte et une extrême fermeté face au développement du terrorisme. Pour les terroristes, tout manque de fermeté d’un pouvoir quel qu’il soit, est considéré comme un signe de faiblesse et donc comme un encouragement dans leur action criminelle. L’organisation parfois complexe de nos services de renseignement et de sécurité, jusqu’alors trop souvent livrés à eux-mêmes et sans véritable commandement unique national, ont rendu la traque des terroristes difficile et aléatoire, d’autant qu’aujourd’hui ce ne sont pas quelques centaines mais des milliers de suspects qu’il faut sans cesse traquer.

Autre difficulté à laquelle nos services de renseignements sont confrontés : la mondialisation du terrorisme qui recrute au cœur même de nos démocraties. Face à cela, la coopération entre les Etats avec échanges spontané de renseignements doit être une priorité notamment au sein des pays de l’Union européenne. Il est indispensable de renforcer considérablement le rôle d’Europol pour en faire une structure opérationnelle au service des polices des Etats membres. Cela implique également un meilleur contrôle des mosquées, notamment celles d’obédience salafiste qui prônent un islam radical et qui peuvent constituer un lieu de recrutement pour les terroristes, voire de radicalisation.

Enfin, l’espace Schengen doit être revu et corrigé. De nombreux terroristes ayant transité par la Grèce, se pose sérieusement la question du maintien de ce pays dans l’espace Schengen. Les frontières extérieures de l’Europe qui sont sensées protéger les pays membres de l’espace Schengen, doivent être sérieusement renforcées en donnant à Frontex les moyens pour contrôler systématiquement toutes les entrées extérieures. Ce qui passe par une forte augmentation du nombre de gardes-frontières sous contrôle de Frontex. Contrairement aux allégations de quelques nostalgiques, le rétablissement des frontières intérieures des pays européens serait une erreur et ne réglerait en rien nos problèmes actuels ; bien au contraire.

L’autre important moyen de circuler étant l’avion, le Parlement européen doit adopter au plus vite le texte qui lui est soumis depuis de longues années, visant à mettre en place le fichier des données des passagers transitant via les aéroports de l’espace Schengen PNR (Passager Name Record).

La barbarie terroriste des djihadistes islamiques menace l’Europe et le monde libre. Pour préserver nos chères démocraties, une guerre sans merci doit leur être livrée jusqu’à leur éradication définitive. Dans cette guerre, seule une coalition mondiale comprenant tous les pays concernés par l’expansion du terrorisme islamique, avec l’appui éventuel de certains pays du Moyen-Orient, peut permettre d’éradiquer durablement l’état islamique.

Pour réussir, il est impératif de renforcer l’intégration européenne, notamment au niveau du renseignement, de la sécurité intérieure et de la défense. Notre liberté et celle des générations futures est à ce prix. Un seul mot d’ordre : l’Europe unie contre le terrorisme !


La France et le monde libre doivent s’engager dans une lutte implacable pour éradiquer durablement le terrorisme islamique

15 novembre 2015

Les tragiques attentats perpétrés ce 13 novembre 2015 à Paris devraient marquer le début d’une lutte implacable contre le terrorisme islamique. Par delà la France, c’est le Monde Libre dans son ensemble qui entre en guerre car c’est notre civilisation qui est aujourd’hui mise en cause.

Nos vieilles démocraties occidentales, solidement encrées dans ce monde moderne en perpétuel changement, sont aujourd’hui mises à mal par des groupuscules terroristes qui voudraient nous imposer leur propre vision du monde, puisée dans le lointain Moyen-âge.

Comment tolérer qu’au nom d’idéologies réactionnaires et scélérates des victimes innocentes soient assassinées dans nos pays avec des armes de guerre, simplement parce qu’elles appartiennent au Monde Libre et souhaitent y vivre en paix ?

L’Occident doit se réveiller et tout mettre en œuvre pour éradiquer définitivement cet état islamique qui n’est rien d’autre qu’un ramassis de terroristes sanguinaires qui voudraient imposer leurs lois barbares au reste du monde. Ne laissons pas ces groupuscules islamiques nuisibles déstabiliser le Monde Libre.

Ces organisations terroristes, quelles qu’elles soient, doivent être anéanties sans la moindre pitié et dans les meilleurs délais. Il y va de la sécurité du monde libre et du développement de nos sociétés démocratiques modernes.

Pour y parvenir durablement, une autre politique, ferme et déterminée, s’impose pour protéger nos démocraties du terrorisme islamique. Elle passe par des moyens plus importants donnés à nos services de sécurité intérieure et une révision drastique de notre politique étrangère et de nos relations avec les pays qui soutiennent les extrémistes islamiques de par le monde.

Cette guerre contre le terrorisme doit être menée avec l’ensemble des pays concernés par la prolifération de l’état islamique au Moyen-Orient et en Afrique. Il y a urgence à agir pour les exterminer définitivement ; à défaut, il y a un risque que la gangrène islamique se propage à travers le monde.

La victoire face au terrorisme passe nécessairement par le déploiement de forces militaires sur le terrain, qu’il s’agisse de forces armées classiques ou de combattants d’organisations de résistance intérieure. C’est le prix à payer pour anéantir ces groupes terroristes qui disposent au Moyen-Orient des moyens militaires et financiers importants.

La civilisation occidentale avec ses valeurs de liberté, de tolérance et d’humanité en sortira vainqueur. Ce n’est qu’une question de temps. Ce n’est qu’à ce prix que le Monde Libre, l’emportera durablement sur les forces de l’obscurantisme.

Paris restera toujours la ville Lumière !

Finissons-en au plus vite !


France : En manque de stratégie et de résultats, Hollande a recours à un marketing médiatique intensif, au risque de se discréditer un peu plus aux yeux des français

9 novembre 2015

Depuis son élection en 2012, François Hollande est dans la gesticulation médiatique permanente avec la complicité des médias français. Pendant ce temps, le pays part à veau l’eau et les français désespèrent de voir un jour leur pays retrouver les chemins de la croissance et du plein emploi.

Ces derniers mois, Hollande a littéralement envahi l’ensemble des médias français, petits et grands, souvent sur des sujets sans grand intérêt ou qui ne relèvent pas de sa compétence. Un véritable packaging et marketing politique a été mis en place par ses conseillers en communication pour tenter de lui refaire une virginité politique. L’essentiel étant de donner aux français l’illusion qu’il est aux commandes et qu’il mouille sa chemise pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle il l’a lui-même mis par des mesures absurdes et inappropriées. A tel point que beaucoup de pays développés s’amusent du cinéma Hollande dans les médias nationaux.

Comment en effet ne pas en rire ! A part Poutine, Erdogan et quelques dictateurs de pays en voie de développement ou dynasties du Moyen-Orient, dans aucun pays démocratique de par le monde, un chef d’Etat ou de Gouvernement n’intervient quasi-quotidiennement et à tout propos, dans les médias. Ceci est d’autant plus consternant qu’il s’agit la plupart de temps de mises en scène dûment préparées par les services de l’Elysées avec la complicité des chaînes, radios et journaux d’information.

A côté, l’omniprésence médiatique de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, n’était rien. Hollande, sur le point là, le bat à plate couture ! Pourtant, les mêmes qui critiquaient l’ancien président sont aujourd’hui aux abonnés absents.

Que ce soit les chaînes d’information en continu, les chaînes généralistes, voire même thématiques, les français peuvent difficilement échapper quotidiennement au matraquage Hollande lors de ses périples aux quatre coins de France. Quand il n’est pas dans les campagnes, il est dans les banlieues ou chez l’habitant ou sur des opérations de compassion lors de catastrophes. On l’a même vu intervenir sur la chaîne TV pour enfants « Gulli » ou dans le magazine « Le chasseur français ». Du jamais vu et tout cela pour ne rien dire ! Il est vrai qu’Hollande excelle dans l’art de parler pour ne rien dire.

Il y a aussi eu les interventions récentes sur les radios RTL et Europe 1 ; la réception des policiers en colère contre sa propre Garde des Sceaux, la visite aux douaniers lors de leur dernière prise record, et c… Des interventions qui ne relèvent généralement pas de la compétence du chef de l’Etat et qui ne font qu’affaiblir la fonction. A priori, la chasse aux voix est ouverte et tous les moyens sont bons pour tenter d’attirer l’électeur.

Ce spectacle donné par Hollande est du plus mauvais effet pour l’image et la crédibilité de la France. Dans les chancelleries occidentales, personne n’est dupe des manipulations médiatiques du chef de l’Etat qui essaie par tous moyens de remonter dans l’estime des français afin de pouvoir briguer un deuxième mandat présidentiel.

En dépit de cette présence médiatique inégalée dans un pays développé, Hollande s’avère incapable de remonter dans les sondages. Les intentions de vote en sa faveur sont retombées en ce début novembre 2015 à 15% seulement, le score le plus bas jamais atteint par un président de la République française. Ce qui en dit long sur le discrédit qui pèse sur le chef de l’Etat et le doute des français sur sa capacité à gouverner le pays et impulser les réformes qui s’imposent.

Manifestement, Hollande n’a pas encore compris qu’il est définitivement discrédité aux yeux des français et que ses interventions répétées sont vaines et les agacent chaque jour un peu plus. Les français en ont marre et n’ont de cesse de le répéter lors de chaque élection. Ils veulent un changement radical de la classe politique et que celle-ci s’attaque enfin aux problèmes du pays plutôt que de s’attacher à préparer leur future réélection.

Depuis 2012, la France n’a plus de pilote dans l’avion qui vole à vue, au gré des vents, au risque de se scratcher à tout moment. Le pays traverse l’une des plus graves crises morales de son histoire ; l’autorité de l’Etat fait aujourd’hui défaut et menace gravement le devenir de notre société. Peu à peu, que cela plaise ou non, la chien lit est en train de s’instaurer dans le pays avec la complicité de M. Hollande, manifestement indifférent au sort de son pays.

A force de s’accrocher au pouvoir avec l’énergie du désespoir, sans véritable stratégie et message alors que la France souffre et régresse au plan international, Hollande enfonce un peu plus la gauche et participe activement au discrédit de l’ensemble de la classe politique. Son attitude est désastreuse et favorise les extrêmes, notamment le Front national qui n’en demandait pas tant. Mais peut-être qu’à défaut de pouvoir vaincre, préfère-t-il favoriser ce dernier pour tenter d’empêcher la droite et le centre d’emporter le plus grand nombre de régions aux prochaines élections ? Rien de bien rassurant pour le devenir de la France.

Et dire qu’il va encore falloir supporter le grand spectacle médiatique de Hollande et sa COP21 qui va s’étaler durant prés d’un mois jusqu’à début décembre ! Une occasion rêvée pour le pouvoir socialiste de saboter les importantes élections régionales qui auront lieu au même moment et de favoriser une nouvelle fois l’abstention et donc les extrêmes…

Il est grand temps que les français ouvrent enfin les yeux !…


Pour Bruno Le Maire (LR), « Désormais, c’est nous ou les extrêmes !

3 novembre 2015

A 46 ans, Bruno Le Maire, député de l’Eure, sillonne le pays pour préparer la primaire de 2016 qui fera émerger le candidat de la droite à l’élection présidentielle. Inquiet de la radicalité du pays, l’ancien ministre reconnaît que la droite a déçu.

Extrait de l’interview du 31/10/2015 au journal Le Monde.

Le Front national est très haut dans les sondages. Pourquoi la droite peine-t-elle autant à incarner l’alternative ?

Nous payons un système politique à bout de souffle. Depuis quarante ans, droite et gauche confondues, nous échouons à résoudre les problèmes des Français. Chômage de masse, dette, déficit, rien ne change. Les Français changent, mais la classe politique bloque le changement : toujours les mêmes visages, toujours les mêmes slogans, toujours les mêmes faux débats qui cachent les vraies questions.

La responsabilité qui pèse sur nos épaules, nous, les représentants de la droite et du centre, est écrasante : désormais, c’est nous ou les extrêmes. Plus personne ne croit François Hollande. Plus personne ne fait confiance au pouvoir socialiste, qui gère sa petite boutique au lieu de redresser la maison France. Le laisser-aller est partout.

On me fera difficilement croire que les forces de sécurité ne peuvent pas rétablir l’ordre quand les gens du voyage se font justice eux-mêmes ou quand les mafias et les trafics prolifèrent dans la « jungle » de Calais. Est-ce délibéré de la part de François Hollande pour faire monter le FN ? Je me pose la question. En tant que chef de l’Etat, il est le premier responsable de cette impuissance publique qui insupporte les Français.

Vous accusez François Hollande de faire monter le Front national, mais vous-même, lorsque vous réclamez le rétablissement de la double peine, lorsque vous exigez l’expulsion de tous les étrangers qui ont purgé une peine de terrorisme, ne relayez-vous pas complaisamment les thèmes de l’extrême droite ?

Vous croyez que des personnalités comme Michel Barnier, Yves Jégo, Salima Saa, me soutiendraient si tel était le cas ? Je maintiens chacune de mes propositions et je récuse cette idée de droitisation de mon discours. La double peine existait jusqu’en 2003, sous les présidents Mitterrand et Chirac ! Les idées que je défends sont les mêmes depuis des années. La refonte du code du travail ou l’indemnisation du chômage, je les portais déjà en 2011 quand je travaillais au projet de l’UMP. La restauration de l’autorité de l’Etat, je l’ai toujours demandée. Je crois à la cohérence et à la constance des idées.

« Le renouveau, ce sont des priorités assumées, une méthode claire, un cap ferme. C’est le meilleur rempart contre le FN »

Nous en sommes arrivés à un tel point qu’il nous faut réinventer la France. Le combat est d’abord culturel, ce sera la vraie bataille de 2017 : porter le mérite contre l’égalitarisme de la gauche, rappeler que les religions se soumettent à l’Etat, défendre notre langue pour renforcer notre nation, réaffirmer que celui qui travaille doit vivre mieux que celui qui ne veut pas travailler.

Vous aussi vous prônez la rupture ?

Non, je ne crois pas au recyclage en politique. Nous n’avons cessé de parler de rupture, pour finalement agir dans la continuité des décennies passées. Au bout du compte, nous avons déçu. Il nous faut parler moins haut et agir plus vite et plus fort. La méthode est aussi importante que les propositions. Nous devons savoir ce que nous voulons faire, mais surtout comment le faire. En Europe, les gouvernements qui ont tenu leurs engagements de campagne ont été réélus. Le renouveau, ce sont des priorités assumées, une méthode claire, un cap ferme. Le renouveau est le meilleur rempart contre le FN.

Qu’est-ce que cela veut dire concrètement le renouveau ?

Avant tout, changer le fonctionnement de notre démocratie. Le pouvoir politique et syndical est devenu la Cité interdite. Il faut ouvrir les portes. C’est notre dernière chance de réconcilier les Français avec la politique.

Cela passe-t-il par un référendum ?

Oui. Au peuple de trancher la réduction du nombre des parlementaires, la limitation du cumul des mandats dans le temps, l’ouverture de la représentation syndicale, l’obligation pour les hauts fonctionnaires qui font de la politique de démissionner de la haute fonction publique.

Croyez-vous à la théorie des cent jours, tout faire en trois mois, dans la foulée de l’élection présidentielle ? Il faudra décider vite, recourir aux ordonnances, revenir sur la loi de 2008 qui privilégie la négociation avant toute décision sociale, raccourcir les navettes entre les deux assemblées. Mais pour réinventer la France, cent jours ne suffiront pas. Nous devons inscrire notre action dans le temps.

Etes-vous adepte du gouvernement autoritaire ?

Je suis adepte du gouvernement efficace.

Vous pensez que l’onction du suffrage universel suffit à légitimer l’action ?

Evidemment que je crois au suffrage universel ! Quelle autre légitimité en démocratie ? Mais pour refermer la coupure entre gouvernants et gouvernés, nous devons changer radicalement notre exercice de pouvoir : assumer des choix clairs, rendre des comptes en permanence, suivre les mesures dans le détail.

Combien de grands projets ont échoué faute de préparation sur la partie informatique comme le dossier médical personnel ou le système de paiement de soldes Louvois ? La politique ne peut pas tout. Faisons plus confiance à la responsabilité individuelle et aux initiatives des Français. Disons-leur clairement ce que nous ferons et ce que nous ne ferons pas. Pourquoi promettre de revenir sur le mariage pour tous alors que nous ne le ferons pas ?

Marine Le Pen désigne l’Europe comme la principale entrave à la souveraineté nationale. Vous, l’Européen convaincu, le germanophile, où en êtes-vous sur le sujet ?

L’Europe doit changer sous l’impulsion de la France pour enfin devenir une puissance politique capable de défendre nos intérêts. C’est une urgence absolue.

Au prix d’un bras de fer avec Mme Merkel ?

Oui. Je reste profondément attaché au couple franco-allemand. Mais sur la question des réfugiés, François Hollande aurait dû défendre une position différente de celle de Mme Merkel : l’Europe ne peut pas accueillir des millions de réfugiés. La voix de la France a manqué. Comme elle manque dans le combat contre Daech [l’Etat islamique] en Syrie : la France aurait dû proposer une coalition internationale avec des troupes au sol pour éradiquer Daech, plutôt que de laisser la Russie, les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et la Turquie négocier sans nous. Nous sommes la cible prioritaire des islamistes. Avons-nous si vite oublié Charlie ?

Nicolas Sarkozy souhaite donner les investitures aux législatives avant le résultat de la primaire de 2016. Comment réagissez-vous ?

Le seul moyen de ne pas décevoir de nouveau les Français en 2017 est de donner à celui qui sera élu les moyens d’agir vite et fort. Les investitures aux élections législatives qui feront la prochaine majorité sont une condition du succès pour celui ou celle qui sera élu. Par conséquent, elles doivent être faites après la primaire de 2016 et non avant. Pensons aux Français avant de penser à nous-mêmes, raisonnons en termes d’intérêt général au lieu de céder aux petits calculs politiciens qui font la ruine de la vie politique depuis quarante ans. La primaire de 2016 doit être un grand succès démocratique, pour reconstruire un espoir.

Extrait de l’interview accordée au journal Le Monde | 31.10.2015 | Propos recueillis par Françoise Fressoz

Le blog de BLM : Bruno Le Maire