Rodez : Les raisons pour lesquelles je rejoins la liste « Notre parti c’est Rodez », conduite par Christian Teyssèdre

26 décembre 2019

Le blog Rodez News a été mis en ligne en juillet 2009. Il est toujours actif même s’il a été mis en veille en juillet 2019, à l’occasion de son 10ème anniversaire. Au cours de cette période, un billet a été publié au moins une fois par semaine, soit près de 800 articles diffusés au total. En attendant la suite, merci aux nombreux visiteurs pour leur confiance.

Lors du dernier conseil municipal de Rodez du 20/12/2019, consacré au vote du budget primitif 2020, l’un des membres de l’opposition de droite, candidat aux prochaines élections municipales, a profité du débat qui s’en est suivi pour faire état d’un article publié par son ancien colistier (moi-même en l’occurrence) qui avait annoncé voici plusieurs mois rejoindre la liste du maire sortant, Christian Teyssèdre. Cet article publié sur mon blog personnel en juillet 2017, intitulé : « Rodez, à mi-mandat, les investissements reprennent enfin ! » faisait suite au retard pris par la municipalité dans la réalisation de certains grands travaux.

Entre pragmatisme et réalisme

Le billet de juillet 2017 était en résonnance avec l’une de mes interventions en conseil municipal concernant le retard dans les travaux de réalisation des places de la Cité et Foch ainsi que du parking du même nom. Un argument parfaitement justifié à l’époque mais qui n’est plus d’actualité aujourd’hui puisque les travaux sont enfin en bonne voie. En conseil municipal, j’avais aussi atténué ma critique en reconnaissant volontiers que Rodez n’était pas une exception puisque partout en France, la plupart des investissements communaux étaient en général réalisés en fin de mandat.

Manifestement mon blog suscite de l’intérêt chez certains, surtout à la veille d’élections municipales.

Il est vrai que la critique du budget de la ville est devenue chose compliquée à Rodez, tant il est aujourd’hui exemplaire à bien des égards. Mais quand on est dans l’opposition et qui plus est candidat aux prochaines élections municipales, tous les moyens sont bons pour donner l’impression qu’il subsiste encore un embryon d’opposition au maire, quitte à répéter des mêmes banalités tous les ans. En faisant référence au post publié en 07/2017, à défaut de véritables arguments de fond, c’était probablement l’occasion de faire le buzz sur le dos de son ex-colistier qui a eu l’audace de rejoindre la liste du maire sortant !

Le pragmatisme et réalisme obligent pourtant à ouvrir les yeux. Ce d’autant plus que depuis 2017, les travaux en question sont aujourd’hui en cours d’achèvement et que les engagements sont peu ou prou respectés. Cette réaction pour le moins déplacée en plein débat budgétaire, prouve à quel point certains à droite restent figés sur des schémas du passé et sont prêts à faire feu de tout bois pour exister. Manifestement, ma décision qui était d’ailleurs prévisible depuis près de 2 ans en a manifestement contrarié et désemparé plus d’un à droite. A croire que j’aurais rejoint l’ennemi public n° 1 !

Plus que jamais fidèle à mes convictions politiques

Mon engagement en politique remonte en 1975, aux côtés de Jean-Pierre Raffarin, président des Jeunes giscardiens pour soutenir Valéry Giscard d’Estaing. Cet engagement s’est poursuivi au sein de l’UDF, puis à sa disparition, à l’UMP sous Nicolas Sarkozy. Pour la première fois, j’ai pris progressivement mes distances avec une formation politique qui me semblait avoir perdu ses repères et s’éloignait chaque jour un peu plus des valeurs qui sont les miennes, mais aussi des préoccupations réelles des français, tant au plan local que national.

J’ai finalement quitté les Républicains en 2016 comme d’ailleurs la majorité des adhérents et des électeurs de ce pays qui ont fui cette formation, écœurés par la manière dont a été conduite la campagne présidentielle. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase !

En effet, ce parti s’est peu à peu marginalisé, pour ne pas dire radicalisé, réduisant drastiquement son espace politique. Les résultats de la dernière élection européenne où la liste des Républicains a recueilli moins de 10% des suffrages a constitué un échec sans précédent. Ce parti est aujourd’hui en situation de mort cérébrale pour s’être repliés sur eux-mêmes et ne pas avoir su se renouveler et s’adapter à un monde qui change. Plutôt que d’attiser les mécontentements, il aurait été plus responsable de ne pas courir après le populisme.

Pour ma part, fidèle à mes convictions, j’ai fait le choix de soutenir le président de la République Emmanuel Macron et son gouvernement qui œuvrent avec courage et détermination pour moderniser et adapter notre pays aux bouleversements mondiaux, après, rappelons le plus de 30 années d’inaction et de renoncement des divers gouvernements précédents. En pleine cohérence avec mes valeurs, j’ai aujourd’hui rejoint le mouvement LaREM.

Une droite ruthénoise à l’agonie depuis plus de 20 ans.

A l’aube de l’an 2000, vu de l’extérieur, Rodez ressemblait encore à une belle endormie. Il faut avouer que la ville, qui fût longtemps un bastion réputé imprenable du centre-droit, s’est peu à peu enfoncée dans des querelles intestines. Les petites ambitions personnelles de certains ont conduit à l’éclatement des formations politiques de centre-droit avec la création de multiples « chapelles » qui n’ont cessé de s’opposer et de s’entredéchirer depuis plus de 20 ans, oubliant quelque peu Rodez. On ne voit encore aujourd’hui les séquelles.

Sans minimiser le long et patient ratissage électoral de Christian Teyssèdre, la lente et inexorable décomposition de la droite ruthénoise a ouvert la porte à une victoire de celui qui était en 2008 le leader de la gauche locale. Qui plus est, au plan national, depuis la présidentielle de 2017 la droite française a montré qu’elle était la plus bête et la plus nulle du monde !

Je m’étais malgré tout engagé aux municipales en 2014 à Rodez, convaincu que la gauche inexpérimentée ne pouvait qu’échouer dans la gestion de la ville. Avant d’être politique, mon engagement l’a d’abord été pour défendre les intérêts de ma ville et non quelques petits intérêts particuliers, afin de lui donner les moyens de se développer et de s’imposer au plan régional. Aujourd’hui, je dois bien reconnaître que la droite a lamentablement et durablement échoué dans sa reconquête du pouvoir local et qu’au contraire, la majorité municipale a globalement réussi là où pas grand monde ne l’attendait.

Probablement influencé par mes fréquentations politiques qui voyaient le maire de Rodez, ni plus ni moins, comme le diable en personne, je m’attendais au pire. Après un premier mandat en demi-teinte, jusqu’en 2017, je doutais encore en la capacité de cette municipalité à honorer ses engagements. A l’aube de 2020, 12 ans plus tard, force est de reconnaître que les résultats sont là et ne souffrent guère de discussion.

A croire que le diable s’est finalement avéré être un habile gestionnaire et un visionnaire. Les ruthénois ne vont certainement pas s’en plaindre !

Une transformation profonde de Rodez

Que l’on aime ou pas le maire de Rodez, il faut lui reconnaître un total engagement dès son élection. Contrairement à d’autres, Christian Teyssèdre s’est investi pleinement dans sa fonction et il a consacré la majeure partie de son temps à défendre les intérêts de la ville. Passé les premières années délicates à gérer, dès 2012, les choses ont commencé à bouger à Rodez.

Je me garderais bien de faire la liste des nombreux chantiers réalisés car les ruthénois, qui ne sont pas aveugles, peuvent mesurer le chemin parcouru et la profonde transformation de la ville en deux mandats. Même les touristes de passage qui découvrent Rodez sont souvent conquis par la ville et son dynamisme, preuve que les choses ont réellement bougé dans le bon sens.

En l’espace de deux mandats municipaux, la ville de Rodez a été profondément transformée. C’est aujourd’hui indiscutablement la ville moyenne la région Occitanie la plus active et attractive avec un centre-ville qui résiste bien mieux qu’ailleurs.

Au terme de ce second mandat, les principales critiques que je formulais encore à mi-mandat ne sont plus d’actualité. Je ne peux que m’en réjouir pour Rodez, même si cela a rendu mon argumentation caduque. Je peux comprendre que pour certains à droite, qui n’ont jamais admis la victoire de Christian Teyssèdre en 2008, cette réalité reste difficile à avaler !

Rodez : Une situation des finances locales exemplaire

Après m’être abstenu quelques années lors des votes du budget, en cohérence avec mes positions, j’ai voté le dernier compte administratif 2018, puis les budgets 2019 et 2020 puisque j’ai eu gain de cause sur l’ensemble des points (maîtrise des dépenses, forte baisse de la dette et des impôts locaux, forte augmentation de l’autofinancement et maintien des investissements à un niveau élevé).

Au final, la gestion des finances de la ville de Rodez a été exemplaire ces dernières années. En dépit des importants investissements réalisés, à fin 2019, la dette la ville de Rodez (budget principal), qui était de près de 27 millions d’euros fin 2013, a été ramenée à moins de 8 millions d’euros en 6 ans seulement. Une baisse de 19 millions d’euros rarement vue en France au cours de cette période et dans cette strate administrative, à laquelle s’ajoute une baisse de 5% de la taxe foncière, à ce avec un niveau d’investissement soutenu.

Cette forte baisse de la dette est d‘autant plus méritoire qu’au cours de la période 2012-2017, la DGF a fortement baissé sous la présidence Hollande. La réduction progressive de la dette depuis 2014 a permis de réduire drastiquement la charge de la dette et généré par là même une épargne importante qui permet aujourd’hui d’autofinancer l’intégralité des investissements. Une solide situation financière que connaissent actuellement peu de villes en France.

Le plus important pour un élu local n’est-il pas que la ville soit la mieux gérée possible ? Les ruthénois peuvent constater l’ampleur du travail réalisé en faveur de Rodez. Pourquoi s’acharner à nier l’évidence ?

Aux côtés de Christian Teyssèdre avec la liste : « Notre parti c’est Rodez »

L’excellence de la gestion de la ville Rodez permet à l’ensemble de l’agglomération d’être confortée et en position de poursuivre les investissements qui permettront de relever les nombreux défis de demain.

Les partis politiques traditionnels sont aujourd’hui en voie de marginalisation, à défaut d’avoir su s’adapter. Les prochaines élections municipales montreront que les listes multipartites, comportant un grand nombre de membres non engagées politiquement vont largement s’imposer. Les électeurs veulent avant tout des élus responsables qui vont gérer au mieux les intérêts de la collectivité dans sa globalité, hors des querelles partisanes.

Si certains préfèrent nier les réalités et se résigner à répéter ad vitam æternam les mêmes arguments de pacotille pour tenter de justifier une opposition politique stérile et inopérante, cela les regarde. Mais je doute que les électeurs soient dupes.

Pour un élu municipal, l’intérêt général et l’avenir de sa commune doivent primer sur le reste, et notamment les petits intérêts personnels. Même s’il reste encore beaucoup à faire pour rendre la ville encore plus agréable à vivre et attractive au quotidien, le réalisme force à reconnaître que Christian Teyssèdre, maire de Rodez, présente un bilan fort enviable que peu d’élus peuvent revendiquer. Personne à Rodez n’est aujourd’hui en mesure de porter une alternative crédible.

Pour ces raisons et bien d’autres encore, j’ai décidé de rejoindre la nouvelle liste élargie « Notre parti c’est Rodez » dirigée par Christian Teyssèdre qui regroupe toutes les tendances politiques du centre-droit à la gauche modérée, en passant par LaREM et les écologistes. Dans un monde perturbé et incertain, l’avenir se gagne ensemble.

Mon parti c’est Rodez !

Joseph Donore

Plus d’informations :


Rodez : Le musée Soulages présente Yves Klein

15 juillet 2019

En cette année 2019, Rodez ville natale de Pierre Soulages, fête le centenaire de ce dernier avec de nombreuses manifestations tout au long de l’année intitulées : « Le siècle Soulages ».

Jusqu’au 3 novembre 2019, le musée Soulages présente également une rétrospective d’Yves Klein, intitulée : « Yves Klein, des cris bleus… »

Comme Pierre Soulages est identifié par le noir, Yves Klein l’est par le bleu outremer. Il est avec Pierre Soulages, l’artiste français de la deuxième moitié du XXème siècle le plus connu au monde.

Dans les années 1940, Pierre et Colette Soulages étaient très proche d’Yves Klein.

Né en 1928, Yves Klein était également fasciné par le monochrome qui permet d’atteindre un absolu. Il a ainsi adopté le bleu outremer, pigment déposé comme tel auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) dés 1960. Entre 1956 et 1962, année de sa mort, cet artiste avant-gardiste, a produit pas moins de 1 500 oeuvres.

L’exposition qui lui est dédiée au musée Soulages comprend une cinquantaine d’œuvres de l’artiste à la trajectoire fulgurante.

Avec une scénographie plutôt dépouillée, le visiteur découvre une grande variation de bleu (monochromes, reliefs, éponges, anthropométries, cosmogonies, obélisques…), dont certaines oeuvres de grand format réalisées avec des modèles féminins nus, enduits de peinture, sur fond blanc.

Un catalogue de 196 pages résume l’exposition avec une riche biographie illustrée, ainsi qu’un entretien avec Pierre Soulages au sujet de la famille Klein.

Une rétrospective rare et de grande qualité à découvrir absolument au musée Soulages de Rodez.

Plus d’infos :

 

Rodez-News vous souhaite un très agréable été 2019


Union Européenne : La double victoire d’Emmanuel Macron

8 juillet 2019

Au vu des relations délicates du couple franco-allemand ces derniers temps et les difficultés à avancer sur le terrain européen en dépit de ses propositions, beaucoup pensaient que s’en était fini des ambitions européennes du président Emmanuel Macron. C’était bien mal le connaître, lui qui n’est pas du genre à renoncer face aux difficultés.

En France, quoi qu’en pensent certains, le président a été le véritable vainqueur des élections européennes

Bien qu’arrivée légèrement derrière la liste du RN aux dernières élections au Parlement européen, la liste « Renaissance » portée par LREM, a recueilli 22.41% des voix pour une participation en hausse à plus de 50%. Un score pour le moins inattendu alors même que la tête de liste Nathalie Loiseau n’a pas su incarner cette Europe voulue par le président de la République. Dans un contexte national pour le moins difficile pour le pouvoir en place, avec des intentions de vote au plus bas, la liste LREM a réalisé une véritable prouesse que personne n’attendait, même pas le président qui redoutait le pire.

Non seulement la liste « Renaissance » fait jeu égal avec le RN qui réalise en score en baisse par rapport à la précédente élection européenne, mais les grands partis de gouvernements PS et Les Républicains en sortent marginalisés avec moins de 10% des voix.

Cerise sur le gâteau, LREM envoie au Parlement européen un gros bataillon de députés qui viennent renforcer le nouveau parti centriste-libéral Renew Europe (ex. libéraux-Alde) qui progresse ainsi très sensiblement au Parlement européen, tout comme les écologistes, contrairement aux deux grands groupes qui dominaient le parlement depuis sa création : le PPE (droite) et Alliance Progressiste des socialistes et démocrates (gauche socialiste) qui subissent une forte baisse de leurs effectifs et perdent la majorité du Parlement.

Alors qu’à la veille des élections, l’exécutif montrait quelques inquiétudes sur l’issue du scrutin, les résultats de ces élections européennes ont constitué pour Emmanuel Macron, le pro-européen, un véritable succès.

Fort de ce résultat national et de son engagement en faveur du projet européen, ces dernières semaines, Emmanuel Macron s’est démené pour faire bouger les lignes de l’Union européenne, en s’opposant fermement à la candidature à la tête de la Commission de l’allemand Manfred Weber, désigné par le groupe PPE (principal groupe du Parlement) pour succéder à Jean-Claude Juncker. Pour le président français, derrière le manque d’expérience et d’envergure pour le poste, cette candidature issue des partis politiques, avait l’inconvénient majeur de reconduire un système de désignation qui a conduit l’Union européenne dans l’impasse depuis sa création.

Le président français à la manœuvre pour la nomination des dirigeants de l’UE

Face aux attentes de l’électorat européen, il n’était pas envisageable d’entériner une candidature imposée par le parti dominant qui ne collait pas avec la volonté de renouveau exprimée. Du coup, c’est tout le système des « spitzenkandidats » mis en place par les groupes politiques du Parlement européen qui est définitivement mort, et personne ne s’en plaindra. Bravo pour la ténacité du président Macron.

La désignation des principaux dirigeants de l’UE incombe d’abord aux chefs d’Etat et de gouvernement qui doivent s’entendre sur les personnalités les plus aptes à porter les politiques voulues par eux et celle-ci doit d’abord se faire en fonction des compétences, de l’expérience et du savoir-faire des candidats, et non de leur appartenance politique. Pourquoi se priver de candidats de valeur au seul motif qu’ils ne font pas partie du groupe politique dominant ? Tout cela était absurde et pénalisait le développement de l’UE. Il fallait en sortir d’une manière ou d’une autre.

Non seulement Emmanuel Macron a définitivement tué les « spitzenkandidats », mais il a aussi réussi à imposer la parité entre hommes et femmes au sein des organes exécutifs de l’Union européenne ; ce qui n’était pas gagné d’avance, d’autant plus que cela rendait les nominations encore plus complexes. En effet, il fallait trouver le président de la Commission, le président du Conseil, le Haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et le président de la BCE, soit deux femmes et deux hommes ! Un vrai casse-tête !

D’où le coup de gueule d’Emmanuel Macron à l’encontre des dirigeants européens, incapables de prendre une décision et qui donnent une image déplorable à l’extérieur. Voilà qui promettait un Conseil européen du 2 juillet 2019 pour le moins compliqué et tendu. Finalement, après quelques jours d’âpres négociations entre les dirigeants européens, le Conseil européen a finalement abouti à un résultat inespéré.

Il fallait aussi respecter des règles de répartition politique, de géographie, de parité et de compétence ; sachant qu’il était important que l’Allemagne ne perde pas la face, elle qui briguait la présidence de la Commission et dont le postulant avait été rejeté par les dirigeants européens. C’est là qu’interviennent une fois encore les qualités de négociation du président français. Rappelons que pour des raisons de politique intérieure propres à la CDU/CSU d’Angela Merkel, l’Allemagne exigeait la présidence de la Commission, voire la présidence de la BCE.

Raison pour laquelle il fallait trouver un candidat allemand pour sortir de l’impasse. Et là surprise, Emmanuel Macron a proposé la candidature de la ministre de la Défense allemande, Ursula von der Leyen, une pro-européenne proche d’Angela Merkel qui avait il y a quelques années, brigué la présidence de l’Allemagne.

Au final, le président Macron a gagné sur toute la ligne en imposant des candidats de consensus, proches de sa vision européenne et aptes à assumer un changement de cap

Après son coup de gueule fort à propos, Emmanuel Macron, a permis de sortir les européens de l’impasse et de trouver un consensus pour désigner les prochains dirigeants de l’Union européenne :

La durée de la mandature est de 5 ans, renouvelable une fois, sauf pour la présidence de la BCE où elle est de 8 ans non renouvelable. Ces candidatures, validées par le Conseil européen, seront prochainement soumises au vote du Parlement européen. De son côté, ce dernier a élu pour président David Sassoli, du parti démocrate italien. Voilà qui promet des débats animés avec ses compatriotes de la Ligue de Salvini.

Avec ce renouvellement important des dirigeants de l’Union européenne, globalement pro-européens et pour la plupart en phase avec les convictions européennes d’Emmanuel Macron, nul doute que l’UE va enfin prendre un nouveau virage, plus démocratique, plus efficace et plus proche des citoyens ; et ce dès leur entrée en fonction en fin d’année 2019.

Dans ce contexte très tendu de négociation, l’intelligence du président français aura permis d’éviter le pire et de sortir de cette mini-crise par le haut. Plutôt que de tenter d’imposer la candidature du français Michel Barnier, probablement le meilleur candidat pour la présidence de la Commission (ce qui aurait été très mal perçu par l’Allemagne), il a préféré sacrifier ce dernier en proposant l’allemande Ursula von der Leyen, une personnalité des plus qualifiées à la personnalité affirmée, afin de parvenir à un consensus satisfaisant pour toutes les parties.

Le nouveau dispositif européen est très prometteur. Reste maintenant à transformer les promesses en réalités fortes.

Bravo Emmanuel Macron. L’Union européenne est sortie gagnante de cette épreuve et devrait pouvoir partir de l’avant dés l’an prochain car point d’avenir pour les pays européens en dehors de l’UE. Une double victoire du président Emmanuel Macron qui ne va pas manquer de le relancer pour la fin de son mandat avec toujours plus de réformes pour adapter notre pays au monde d’aujourd’hui.


Rodez : Un conseil municipal des plus ordinaires avant l’été

30 juin 2019

Suite au dernier conseil municipal de la ville de Rodez du 28 juin, un journal local a cru bon de titrer : « Rodez, la « frénésie » des travaux et le Raf font polémique au conseil municipal ». Un raccourci pour le moins rapide s’agissant d’arguments qui alimentent régulièrement les débats municipaux sur fond de politique politicienne.

En préambule à ce conseil, le maire a rappelé la tragique disparition de Pascal Filoé, directeur général adjoint, assassiné dans l’exercice de ses fonctions. En hommage à ce dernier, le conseil municipal a décidé à l’unanimité de dénommer le hall de réception de l’hôtel de ville : Pascal Filoé.

Le compte administratif 2018 ayant été validé lors d’une séance précédente, l’ordre du jour de ce conseil municipal n’était autre que les budgets supplémentaires principal et annexes qui ont été adoptés à une large majorité. Le budget principal 2019, compte-tenu de l’excédent de fonctionnement de 16,995 millions d’euros de l’exercice 2018 (15, 360 M€ en 2017), sera abondé du même montant, se répartissant entre la section d’investissement pour 5,162 millions d’euros et pour la section de fonctionnement à hauteur de 11,833 millions d’euros

Si la gestion municipale est un art difficile, la critique systématique est souvent un peu facile

A défaut d’objections pertinentes au fond, comme d’habitude, les quelques critiques se sont cantonnées à quelques points pouvant se prêter à polémiques, sans trop de risques. Il est vrai que la tâche des opposants n’est pas aisée face à un budget parfaitement maitrisé qui fait la part belle aux investissements et une situation financière des plus saines que beaucoup de villes comparables ne peuvent qu’envier.

Dans ce contexte, pas si simple de critiquer la gestion municipale sans se discréditer. Ces dernières, le retard pris dans l’engagement de certains travaux a permis de critiquer la municipalité, accusée de différer volontairement les travaux en fin de mandat à des fins électorales. Un argument pour le moins fragile et pas très convaincant.

Cet argument est devenu caduc en 2019 puisque les travaux en question (place de la Cité, place et parking Foch, avenue Victor-Hugo, rénovation du stade Paul Lignon…) viennent d’être engagés ces derniers mois par la municipalité, dont certains devraient d’ailleurs se poursuivre en 2020 et 2021.

A quelques mois des élections municipales, une petite polémique est de bonne guerre à défaut d’arguments plus consistants. Pourtant, la réalité semble bien plus simple. L’engagement de gros travaux de construction ou de réaménagement, notamment en centre-ville, souffre de multiples contraintes qui rallongent sensiblement les délais de réalisation et contrarient les calendriers prévisionnels. Par ailleurs, les services municipaux sont de plus en plus sollicités et l’avancement des dossiers prend généralement bien plus longtemps que dans une entreprise privée.

Force est d’ailleurs de constater que la situation de Rodez est comparable à la plupart des villes qui investissent beaucoup et dont les travaux sont généralement engagés au cours des dernières années de mandat municipal, comme le démontre diverses enquêtes. Il n’y a là rien de bien nouveau et de choquant. Un tel procès d’intention paraît d’autant plus excessif que les travaux en question sont pour la plupart complexes.

Au final, l’essentiel n’est-il pas que les investissements prévus soient réalisés dans les meilleures conditions au cours du mandat, pour le plus grand profit des habitants ?

Après avoir reproché un manque d’investissement, certains reprochent aujourd’hui pléthore de travaux à la veille des élections.

L’argument du retard d’investissements n’étant plus d’actualité, certains opposants font feu de tout bois, quitte à se trouver en contradiction avec ceux avancés jusqu’alors.

Le nouveau reproche fait au cours de ce dernier conseil, la municipalité se serait soudainement engagée dans une frénésie de travaux concentrés en centre-ville, au détriment des autres quartiers ; ce à la veille des élections municipales. A cela, d’autres ont cru bon d’ajouter que ces travaux perturbaient fortement la circulation automobile en centre-ville en pénalisant les commerces !

En matière de démagogie politique, certains n’ont peur de rien. Voilà que l’on reproche maintenant à la municipalité d’engager d’importants et nombreux travaux… Faudrait savoir ? Il est vrai que les élections municipales approchent, y compris pour les opposants et qu’il faut à tout prix marquer son opposition à la majorité sortante !

Bien sûr, comme toujours et partout, les travaux constituent une gêne pour la circulation et les commerce, mais plus encore pour les résidents. Mais peut-on réaliser des travaux aussi importants en centre-ville sans quelques nuisances, sachant que la plupart des travaux devraient être terminés en fin d’année ?

Quoi qu’il en soit, nul doute que les ruthénois ne seront pas dupes des petits jeux politiques de certains en mal d’arguments.

D’ailleurs, le maire de Rodez n’a pas paru très contrarié face à de tels propos. Par contre, il a tenu à s’inscrire en faux contre l’affirmation selon laquelle la municipalité n’aurait réservé ses investissements qu’au seul centre-ville et n’a pas manqué, comme il sait si bien le faire, de rappeler la liste des importants travaux de toute natures réalisés dans les quartiers de la ville : Le Faubourg, Saint Eloi, rue Béteille, Layoule-Cardaillac, Bourran…).

Le représentant de Rodez citoyens a contesté la décision de supprimer les arbres de la place de la Cité, suite aux travaux de réaménagement à venir. La aussi, le maire a contesté cette allégation. Si les arbres actuels vont effectivement disparaître, s’est uniquement en raison des expertises concluant que ces derniers étaient condamnés à brève échéance. Par contre, ils seront bel et bien remplacés par un nombre au moins égal de Sophora du Japon, un arbre plus résistant et de grande taille, offrant une ombre plus importante et de meilleure qualité que les tilleuls actuels.

Ce qui a également permis au maire de rappeler au passage les nombreux travaux de verdissement de la ville et son engagement à accentuer ces transformations qui participent à améliorer fortement le cadre de vie des habitants.

Des interrogations sur les redevances et subventions au RAF

Une discussion s’est également engagée concernait le montant de la redevance annuelle forfaitaire de 50 000 € réclamée à la Société Anonyme Sportive Professionnelle Rodez Aveyron Football (SASP RAF) qui gère la branche professionnelle du club de football ruthénois, au titre de la mise à disposition des équipements sportifs municipaux pour la prochaine saison. En effet, cette somme peut paraître relativement modeste au vu des équipements mis à la disposition et des tarifs pratiqués par d’autres villes. Probablement, celle-ci devra-t-elle être revue à la hausse pour les saisons à venir, notamment du fait de l’importance des travaux réalisés pour la modernisation du stade Paul Lignon.

En raison de la montée du RAF en ligue 2 pour la saison 2019-2020, d’importants travaux de rénovation et de mise aux normes du stade Paul Lignon sont en cours et ne permettront pas l’utilisation des équipements dès le début de saison prochaine. Pour pallier à l’indisponibilité du stade pour les matchs à domicile qui se dérouleront à l’automne 2019, un accord visant à la mise à disposition du Stadium de Toulouse (seul stade homologué à proximité) a été conclu entre le RAF et la Métropole de Toulouse. Compte-tenu des frais supplémentaires engagés pour la location de ce stade, la SASP RAF a sollicité une subvention auprès des collectivités.

Le Conseil municipal de Rodez a décidé d’octroyer une subvention exceptionnelle de 50 000 €. Rodez agglomération s’engagera à verser le même montant alors que le région Occitanie et le département de l’Aveyron pont validé une participation à hauteur de 100 000 € chacun ; soit une subvention totale de 300 000 €.

Le prochain conseil municipal aura lieu à la rentrée.

 


Aveyron : La mise à 2 x 2 voies de la RN88 avance peu à peu, même si c’est encore à un rythme trop lent !

25 juin 2019

En 1993, le Premier ministre Edouard Balladur avait prononcé un important discours à Mende dans le cadre d’un Comité Interministériel D’Aménagement du Territoire (CIADT). A cette occasion, il avait annoncé le classement en grande liaison d’aménagement du territoire (GLAT) de la RN 88 de Lyon à Toulouse et sa mise à 2 x 2 voies dans les 10 ans. En 2013, soit 20 ans plus tard, seules quelques portions du tracé avaient été réalisées dans le Tarn, l’Aveyron et la Haute-Loire, bien loin de l’objectif fixé alors.

Pourtant, depuis la mi-octobre 2018, les choses semblent évoluer plus favorablement notamment pour la partie aveyronnaise, avec la décision de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, de relancer le projet de mise à 2 x 2 voies de la RN 88, au moins pour sa partie entre Rodez et l’autoroute A75, à Séverac d’Aveyron.

Point sur l’avancement de la RN 88 en juin 2019 :

Les travaux en cours concernant la mise à 2 x 2 voies de la RN 88 dans le département de l’Aveyron :

  1. La déviation de Baraqueville au sud de Rodez

Après la mise en service en 2016 de la section Tanus-La Mothe, les travaux actuels concernent le dernier tronçon de mise à 2 x 2 voies de l’axe Rodez-Albi, situé entre La Mothe au sud de Baraqueville et Les Molinière, soit environ 14 km pour un coût de 120 millions d’euros, financés à 54% par l’Etat, et 23% par la région et le département.

En dépit de retards importants, les travaux avancent, notamment sur la section entre Baraqueville (échangeur de Marengo) et Les Molinières ; ce qui devrait finalement permettre une mise en service à l’automne 2019. Par contre, la dernière section entre Marengo et La Mothe de l’ordre de 7 km est aujourd’hui bloquée. Si les ouvrages d’art ont été réalisés, les travaux de terrassement traînent en longtemps à la fois pour des raisons liées à la nature du terrain et au manque de fin fancement par l’Etat. La mise en service de ce dernier tronçon ne devrait pas intervenir avant la fin de 2021 si tout va bien !

Il faudra donc très probablement attendre 2022 pour rouler sur une section autoroutière continue entre Rodez et Toulouse, sauf à l’entrée nord d’Albi qui reste à aménager. Mieux vaut tard que jamais !

  1. La déviation de Sébazac-Concourès et Lioujas (Rodez/Causse-Comtal)

Cette portion constitue une partie de la future RN 88 à 2 x 2 voies reliant la rocade de Rodez (St Mayme) à Laissac vers Séverac d’Aveyron et l’A75. Bien que relevant de la compétence de l’Etat, le Conseil départemental de l’Aveyron a obtenu la maîtrise d’ouvrage de cette section afin de débuter les travaux rapidement pour éviter que la DUP Rodez-Sévérac ne devienne caduque. La convention avec l’Etat a été signée le 3 octobre 2011.

Ces travaux estimés à 23 M€ sont financés par le Conseil départemental de l’Aveyron. Les études réglementaires relatives à la faune, la flore et la loi sur l’eau ont permis l’obtention de toutes les autorisations de la part de l’État et d’optimiser le projet avec notamment la création d’un rond-point sur la RD988, entre Sébazac-Concourès et Lioujas.

Les travaux sur la section Rodez – Causse Comtal ont débuté en septembre 2016. Au nord, les ouvrages d’art sont achevés et les travaux de terrassement de la section nord (déviation de Lioujas) sont réalisée et la mise en service pourrait intervenir fin 2019. Par contre, les travaux de la section sud (Saint Mayme-Sébazac) n’ont démarré à l’automne 2018. Ce dernier tronçon devrait pouvoir être achevé d’ici la fin de l’année 2020 permettant ainsi de relier le nord Aveyron en évitant les bouchons du côté de Sébazac.

Les autres travaux à venir sur la RN 88 dans le département :

  1. L’aménagement de la rocade de Rodez

A défaut d’engager le grand contournement de Rodez trop coûteux, les actuels ronds-points de la rocade de Rodez devraient être aménagés en échangeurs autoroutiers comme prévu au contrat de plan Etat-Région 2015-2020. Sont concernés les 3 ronds-points : la Gineste, les Moutiers et Saint Marc. Les premiers travaux devraient normalement concerner le principal rond-point : celui de la Gineste en 2020 dans le meilleur des cas, sous réserve des financements de l’Etat !

En effet, l’enveloppe financière actuelle n’est que de 10 millions d’euros pour un coût total estimé au minimum à 40 millions d’euros pour suppression des 3 ronds-points. Nous sommes encore loin du compte ; raison pour laquelle les collectivités ont une nouvelle fois sollicité l’Etat pour qu’il abonde l’enveloppe afin de permettre l’engagement des travaux. Pour ces raisons, il subsiste une incertitude réelle sur la réalisation de ces travaux dans les délais prévus.

Le projet d’aménagement de la rocade de Rodez tel que présenté en 2018 par la DREAL Occitanie

Avec l’augmentation continuelle du trafic en transit et les 3 années de travaux prévus, la fin de bouchons sur la rocade de Rodez n’est manifestement pas pour tout de suite !

  1. L’aménagement de la RN 88 entre Rodez et l’A75

Le coût de cette section d’environ 45 km de longueur, reliant Rodez à Séverac d’Aveyron, permettant la continuité autoroutière entre Toulouse et l’A75, est estimé à environ 300 millions d’euros.

Après plusieurs entrevues ces derniers mois avec les élus aveyronnais et notamment avec les parlementaires Stéphane Mazars et Jean-Claude Luche, la ministre des Transports Elisabeth Borne a annoncé en octobre 2018 que les services de l’Etat devraient rapidement engager les études d’opérationnalité et de faisabilité en vue de la mise à 2 x 2 voies de ce dernier tronçon aveyronnais de la RN 88. L’objectif avoué est qu’à l’issue des études qui devraient s’achever en 2021, l’Etat puisse être en mesure de lancer les travaux. Pour cette raison, il est impératif que le futur contrat de plan Etat-Région portant sur la période 2020-2025 intègre la priorité donnée à la mise à 2 x 2 voies de ce tronçon de la RN88.

Il y a quelques mois, la présidente de la Région Occitanie Carole Delga, accompagnée des élus aveyronnais, a rencontré le préfet de Région dans le cadre d’une réunion de travail concernant la mise à 2X2 voies de la RN 88 entre Rodez et Sévérac. A l’issue de cette réunion, les élus se sont montrés plutôt confiants, assurant que cet axe prioritaire pour la région et le département avait de bonnes chances de se concrétiser rapidement. Espérons que cette fois-ci sera la bonne, aprés plus de 30 ans d’attente étant rappelé qu’ici aussi, bien que s’agissant d’un axe relevant de la compétence de l’Etat, la région et le département vont également devoir mettre la main au portefeuille à hauteur au moins de 50%, soit 75 millions d’euros pour chacune deux collectivités départementale et régionale.

Pour tenter de gagner du temps et convaincre l’Etat de la volonté de la région et du département d’aboutir rapidement sur cet important projet, le principe d’une maîtrise d’ouvrage déléguée au Conseil départemental de l’Aveyron pour les études et les aménagements futurs de la RN 88 a été proposé. Une proposition qui a semble-t-il retenu l’attention du préfet de région. A suivre !

  1. L’union des élus en faveur de la RN88 à 2 x 2 voies

Lors de leur rencontre avec les représentants de l’Etat, les élus n’ont pas manqué d’insister sur l’urgence à engager en priorité les travaux sur le tronçon Rodez-Laissac, le plus accidentogène de la RN 88, en rappelant l’importance d’achever au plus vite l’intégralité de l’axe Lyon-Toulouse, via Rodez et Mende qui s’inscrit dans un projet d’aménagement du territoire du sud Massif-Central.

Il ne reste plus qu’à espérer que l’Etat respectera enfin ses engagements et que les travaux pourront débuter dès 2021 entre Rodez et Laissac, pour un achèvement de la liaison autoroutière entre Toulouse et l’A75 dans les meilleurs délais. Le temps presse !

Pour ce qui est de l’achèvement de la continuité autoroutière de l’axe Toulouse/Rodez/Mende/LePuy/Lyon, il faudra probablement attendre encore un certain temps hélas !


Rodez : La ville engage les grands chantiers pour 2019-2020

16 juin 2019

A l’instar de nombreuses villes, ces derniers temps, les ruthénois ont pu constater que nombre de travaux sont en cours aux quatre coins de la ville. Ce dont personnes ne va plaindre en dépit des nuisances, d’autant plus que certains n’avaient pas manqué de regretter l’absence d’engagement d’investissements notables ces dernières années !

Ce qui n’empêche pas ces mêmes personnes d’établir un lien avec l’approche des élections municipales de 2020 ! Si le calendrier électoral n’y est probablement pas étranger, il est tout aussi vraisemblable, comme on peut le constater dans de nombreuses municipalités, que la relative lourdeur et complexité dans la mise en œuvre de grands travaux nécessite généralement des délais relativement longs entre l’élection et leur engagement réel. Ce explique pour partie le délai de l’ordre de 3 à 4 ans avant l’engagement des travaux. Rodez n’échappe pas à ces réalités, n’en déplaise à certains.

Depuis son élection en 2008, l’actuelle majorité municipale de la ville de Rodez a engagés d’importants chantier au cours des années 2012 et 2014 qui avaient sensiblement transformé la ville (musée Soulages, multiplex de cinéma, salle des fêtes, parking du foirail, jardin public, avenue Victor-Hugo, place d’Armes, rues piétonnes… pour ne parler que du centre-ville). Dans ces conditions, difficile de tenir ce rythme au cours des années suivantes.

Après une pause depuis 2015 au cours de laquelle de nombreux chantiers plus modestes mais non moins nécessaires ont cependant été réalisés (réfections de réseaux et de nombreuses rues, aménagements divers pas toujours très visibles…), une nouvelle série de grands travaux a débuté depuis fin 2018 et devraient se poursuivre jusqu’en 2020/2021.

Il s’agit notamment de la réfection de la place et du parking Foch ainsi que ses abords boulevard Gally, de l’achèvement du réaménagement de l’avenue Victor-Hugo (partie droite en montant) ainsi que de la réfection complète de la place de la cité. Le stade Paul Lignon fait à lui seul l’objet d’importants travaux pour sa modernisation et mise à niveau. A cela, il faut ajouter la réfection du centre social Saint Eloi, ainsi que la construction d’une importante maison de santé au Faubourg portée par Rodez agglomération, la poursuite des aménagements de l’espace Combarel dont les premiers immeubles et la maison de retraite financées par le CCAS devraient être livrés en cours d’année. On peut aussi citer la réalisation de nouveaux logements HLM à Saint Eloi et Combarel par l’OPH, sans oublier la construction prochaine de l’université Champollion dans le même quartier St Eloi, portée par la région Occitanie.

Ce ne sont là que quelques-uns des principaux travaux en cours et à venir.

Revenons plus en détail sur les grands dossiers financés par la seule ville de Rodez.

  • La place et le parking Foch : Ces travaux d’environ 4,5 millions d’euros seront étalés sur 3 ans. Sont actuellement en cours l’ouverture de la place Foch vers le boulevard Gally, la réalisation d’ascenseur et la réfection du boulevard Gally. L’an prochain, la réfection complète du parking sera engagée tout en maintenant celui-ci partiellement ouvert, puis la réfection complète de la dalle de la place Foch. Au terme des travaux en 2021, la place et le parking Foch, premier parking souterrain de Rodez remontant aux années 1970, seront entièrement réaménagés et pleinement intégrés au cœur de ville.
  • L’avenue Victor-Hugo : Il s’agit de terminer l’aménagement de cet axe majeur de la ville qui relie la salle des fêtes, le multiplexe de cinéma, le musée Souages et l’espace Combarel au centre-ville, via la place d’Armes. Les travaux en cours d’un peu plus d’un million d’euros consistent à la réfection complète des réseaux et des trottoirs sur le côté droit montant, en harmonie avec la partie gauche. Les travaux devraient se terminer d’ici la fin de l’année.
  • La place de Cité : La principale place du centre-ville attendait son réaménagement complet depuis plus de 20 ans et constituait le point noir de la ville. Divers projets plus ou moins coûteux se sont succédés avant d’être abandonnés principalement pour des raisons financières ou devant les importantes contraintes liées au site. Finalement, le projet retenu par la municipalité est celui présenté par le cabinet d’architectes In Situ de Lyon qui prévoit un réaménagement de la place en espace totalement piéton, composé de dallages au sol avec maintien des arbres ; le tout permettant la cohabitation du marché du samedi et des terrasses de cafés. Les travaux devraient débuter en juillet pour se terminer en fin d’année. Le coût des travaux est estimé à un peu moins de deux millions d’euros.
  • Le stade Paul Lignon : Après des années d’attente, la municipalité a fait le choix de réaménager et moderniser le stade existant plutôt que de le transférer en périphérie, ce qui aurait coûté aux alentours de 30 millions d’euros. Le projet d’aménagement se monte à environ 15 millions d’euros, financés en grande partie par l’Etat, la région Occitanie, le département de l’Aveyron et Rodez Agglomération. Les travaux en cours durant l’inter-saison sportive, visent à mettre le stade aux normes FFA suite à la montée de Rodez Aveyron Football en Ligue 2 en 2019-2020 (sécurité, éclairage, pelouse, équipements divers…). Les travaux se poursuivront en 2020 et 2021, toujours lors des intersaisons, d’une part par la réfection et l’extension des tribunes côté centre-ville, puis de la tribune principale qui sera également entièrement refaite.

Que l’on ait voté ou non pour Christian Teyssèdre, le maire de Rodez et président de Rodez Agglomération, force est de constater que Rodez et son agglomération ont connu cette dernière décennie un niveau d’investissement élevé parmi les plus importants jamais réalisés et qui ont sensiblement transformé la ville et son agglomération.

Ce dernier n’entend pas en rester là et compte poursuivre d’importants travaux lors du prochain mandat si les ruthénois lui renouvellent sa confiance. Ce qui, n’en doutons pas, permettra à l’agglomération ruthénoise d’assoir durablement son dynamisme et son influence au nord de l’Occitanie. Ce ne sont certainement pas les ruthénois qui vont s’en plaindre dès lors que les impôts locaux n’augmentent pas !


France : Les élections européennes confortent le président Emmanuel Macron à poursuivre les réformes

1 juin 2019

Une fois n’est pas coutume, les sondages se sont sensiblement trompés à l’occasion de ce scrutin européen de 2019. Probablement que les électeurs quelque peu irrités d’entendre que pour les médias, les jeux étaient faits d’avance, ont voulu montrer qu’eux seuls détenaient les clefs du scrutin comme en atteste l’un des meilleurs taux de participation à ce type d’élection. Au final, celui-ci s’est établi à 50.12% contre 42.43% en 2014.

En France, les résultats confirment la place centrale de LREM dans l’échiquier politique acquise en 2017

L’attention des médias s’est surtout portée sur le duel entre les listes conduites par Nathalie Loiseau (LREM, Modem, Agir) et Jordan Bardella (Rassemblement national). Cette polarisation a eu tendance à éclipser le sujet de fond qui était pourtant l’avenir de l’Union européenne.

Même si la liste pro-européenne de Nathalie Loiseau n’a pu arriver en tête du scrutin (rappelons que le FN était déjà arrivé très largement en tête en 2014), sa liste a bien limité les dégâts en terminant à 22.41%, à moins de 0.9% de la liste menée par l’extrême-droite. Ce qui est en soit une performance fort honorable au regard de la crise profonde à laquelle a dû faire face le gouvernement d’Edouard Philippe ces 6 derniers mois.

Au final, LREM enverra 23 députés au Parlement, soit exactement le même nombre que le RN. Ceci est d’autant plus satisfaisant, qu’en règle générale, les formations soutenues par les gouvernements en place lors des élections européennes ne réalisent pas de très bons scores, comme ce fût le cas en 2014 où le PS n’avait réalisé qu’un piètre 13.61%.

Nul doute que beaucoup de responsables de la majorité gouvernementale auraient signé pour un tel résultat en fin d’année 2018. Malgré le mécontentement de certains français face aux réformes engagées par le gouvernement depuis 2017, le score réalisé par le parti présidentiel apparaît inespéré. Un vrai miracle !

Manifestement, nombre de français ont entendu le président de la République Emmanuel Macron et se sont mobilisés pour lui apporter leur soutien pour les réformes en cours et à venir. De ce point de vue, ce score de 22.41% réalisé par le parti du président (proche du score du 1er tour de la présidentielle de 2017) constitue un véritable succès pour le président.

Ce score conforte aussi le président au plan européen qui se trouve ainsi en capacité d’impulser de réels changements au niveau de la gouvernance européenne. Au final, il s’agit clairement d’un message d’encouragement des français au président Macron dans sa volonté de réformer le pays. N’en déplaise à certains, ce résultat constitue un atout pour le président pour le suite de son mandat.

Aprés les bons résultats de LREM dans les grandes villes au détriment des grands partis traditionnels et l’afaiblissement de la plupart des ténors socialistes et républicains,  nul doute que les discussions sur les listes pour les élections municipales vont tourner à l’avantage de la majorité présidentielle.

Pour la 1ère fois, les partis traditionnels PS et Les Républicains passent nettement sous la barre des 10%

Si la majorité gouvernementale ressort finalement confortée de ces élections qui s’annonçaient pourtant extrêmement difficiles, c’est au détriment des grands partis traditionnels que sont le PS, les Républicains et leurs alliés. En effet, pour la première fois depuis leur création, ces formations politiques passent sous la barre de 10% et représentent moins de 15% à elles deux. Un véritable raz-de-marée politique au plan national.

Les français ont décidé de renvoyer dos à dos, et à leurs chères études, ces mêmes partis qui ont gouverné sans partage le pays depuis l’après-guerre et qui sont aujourd’hui pleinement responsables des problèmes actuels pour ne pas avoir su le moderniser et l’adapter à ce monde qui change. Ils sont d’ailleurs incapables de se réformer eux-mêmes pour conserver leurs électeurs qui ont massivement déserté leurs rangs.

A les entendre, les résultats calaminteux actuels seraient tout simplement imputable au parti majoritaire qui aurait organisé une campagne fondée sur un duopole avec le RN en vue de les marginaliser. Tous les moyens sont bons pour tenter de minimiser ses propres responsabilités dans ces échecs succéssifs pourtant prévisibles.

C’est prendre les français pour ce qu’ils ne sont pas. Ils n’ont pas oublié leurs lourds échecs dans la conduite du pays par le passé et tout simplement décidé de les abandonner à leur sort, en soutenant activement, la seule formation politique aujourd’hui crédible et à même de sortir le pays de l’impasse où elle a été conduite. En 2019, le PS a réalisé un score de 6.19% et Les Républicains de 8.48%, contre respectivement 13.61% et 20.81% en 2018. Des résultats sans appel ! De son côté, la France Insoumise (Extrême-gauche) est restée à 6.31%, bien en deçà de ses attentes et de son score de 2017.

Le très mauvais résultat des Républicains contredit d’ailleurs les sondages lui prédisaient jusqu’à 14%. Il s’agit du plus mauvais résultat jamais enregistré par ce parti qui ne représente aujourd’hui plus qu’une frange la plus intégriste du mouvement, à des années lumières de l’attente des électeurs de la droite modérée française qui se sont, de fait, trouvés exclue du mouvement. Par-delà la tête de liste de François-Xavier Bellamy, c’est la stratégie suivie par Laurent Wauquiez, le président des Républicains depuis 2017 qui est en cause. Pas sûr que le parti s’en remette !

Le sursaut de participation des électeurs a joué en faveur de la liste de Nathalie Loiseau, soutenue par Emmanuel Macron et mais aussi des écologistes (Europe Ecologie) qui ont réalisé l’un de leur meilleur résultat avec 13.47%. Le message des électeurs ne pouvait être plus clair ! Place aux modérés pour s’attaquer aux maux réels de notre pays.

L’extrême-droite nationaliste est contenue, avec un score légèrement inférieur à celui de 2014

La liste conduite par Jordan Bardella (Rassemblement national) a recueilli 23.31% des voix contre 24.86% lors de l’élection européenne de 2014, soit une baisse de 1.55%.

Contrairement à ce qu’affirme Mme Le Pen, ce résultat est loin d’être aussi brillant qu’elle le prétend. UI plus est, pour un parti qui voulait affaiblir le président Macron et son gouvernement, c’est un véritable échec une fois encore. Rappelons qu’en 2014, son parti était arrivé beaucoup plus largement en tête que l’UMP alors arrivée 2ème avec 20.81% et le PS (parti du président Hollande) 3ème avec 13.98% des voix. Il n’y a donc pas de quoi pavoiser.

D’ailleurs, à l’issue de ce dernier scrutin européen, le RN pourrait perdre un député par rapport à l’assemblée précédente.

Non seulement le RN connaît une baisse sensible par rapport à 2014, mais les électeurs ont clairement marqué leur choix en faveur de la poursuite de la politique engagée par le président Macron, tant au plan national qu’européen où il s’oppose fermement à la montée des formations d’extrême-droite qui voudraient imposer leur loi à l’Europe.

A y regarder de près, ces résultats sont plutôt un échec pour le RN et marquent un frein à son expansion ; et ce malgré un mécontentement de certains français à l’encontre du gouvernement.

Comme quoi, le RN doit aussi arrêter de prendre les français pour des imbéciles. Ils ne sont pas dupes du jeu : l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir conduirait irrémédiablement à l’anéantissement de notre pays en très peu de temps. Et cela, ils n’en veulent pas et préfèrent donner ses chances à Emmanuel Macron.

Vers l’émergence d’une nouvelles Union européenne autour des libéraux-démocrates et des Ecologistes ?

Cette dernière élection européenne de 2019, en dépit de la progression des formations d’extrême-droite, nationalistes et anti-européennes, ne changera pas fondamentalement la composition du Parlement européen. La vague a été largement contenue.

Sur 751 députés européens, les formations d’extrême-droite n’ont que modérément progressé avec 117 députés, auxquels il faut ajouter 56 nationalistes et souverainistes. Qui plus est, ils sont répartis sur 3 groupes parlementaires avec de profondes divergences entre eux. A l’inverse, les formations pro-européennes recueillent 503 députés (180 PPE, 145 S&D, 109 ADLE et 69 Verts).

Les deux grands partis qui ont dominé le Parlement depuis l’origine avec une majorité absolue, le PPE (Parti populaire européen) et le S&D (Socialistes & démocrates) ont perdu chacun une quarantaine de députés dans cette dernière élection et ne représentent plus que 325 députés, soit nettement moins que la majorité de 376 députés.

Le règne sans partage de ces deux partis qui se partageaient régulièrement la présidence du Parlement risque fort de prendre fin en raison des nouvelles alliances nécessaires qui exigeront un compromis.

En effet, les deux partis les plus européens ont fortement progressé : ADLE (Libéraux et Démocrates) et les Verts. Ils entendent d’ailleurs unir leurs forces pour faire bouger le Parlement et les institutions européennes pour plus de démocratie et répondre à l’attente des citoyens européens.

Du coup, la présidence de la Commission européenne pourrait échapper au PPE et à son représentant désigné Manfred Weber, soutenu par Angela Merkel er profiter à un membre plus consensuel tel Michel Barnier, Frans Timmermans, ou plus probablement la danoise Margrethe Vestager, actuelle commissaire à la concurrence qui a fait ses preuves. Et puis, ne serait-il pas temps qu’une femme soit enfin désigéne à la tête de la Commission ?

Une grande alliance entre les pro-européens du PPE, des sociaux-démocrates, des libéraux-démocrates et des Verts pourrait permettre la mise en œuvre des grands changements attendus par les européens, avec une priorité à l’écologie et à la lutte contre le changement climatique.

Nul doute que l’européen Emmanuel Macron aura à cœur à profiter de l’arrivée des 23 députés LREM au Parlement européen pour tenter d’impulser de réels changements dans la gouvernance de l’Union européenne. Les tractations ont commencé.

Verdict des chefs d’Etat et de gouvernements dans quelques semaines lors du Conseil européen des 20-21 juin. Le Parlement européen aura le dernier mot et devra entériner ce choix à la majorité mi-juillet.


Aveyron : Les élections européennes confirment l’implantation du parti présidentiel et la marginalisation des grands partis traditionnels

28 Mai 2019

Avec une participation globale de 57.53% pour ce scrutin européen, le département de l’Aveyron fait une nouvelle fois bonne figure au plan national. Et on ne peut que s’en réjouir.

Nathalie Loiseau (LREM) largement en tête dans le département

Au final, sur l’ensemble du département, LREM le parti présidentiel arrive largement en tête avec 24.00% des voix avec la liste conduite par Nathalie Loiseau, avec des disparités importantes d’un bord à l’autre du département. Il s’agit du meilleur résultat enregistré en région Occitanie par le parti du président Macron.

Le RN arrive en deuxième place avec 19.09% des voix alors que les écologistes EELV réalisent un score encourageant de 12.49%. Derrière, arrivent les deux anciens grands partis, dont le LR François-Xavier Bellamy qui ne réalise que 9.70% alors que le PS Raphaël Glucksmann doit se contenter de 7.60%. Enfin, LFI de Manon Aubry obtient 7.20% des voix.

  • Aveyron : LREM 24% ;RN 19.09% ; EELV 12.49% ; LR 9.70% ; PS 7.60% ; LFI 7.20%

Comme au plan national, le parti du président Macron maintien ses positions au regard des résultats du 1er tour de la présidentielle de 2017 où il avait réalisé 25.83%. Ceci est d’autant plus surprenant compte-tenu de la crise qu’à du affronter le gouvernement d’Edouard Philippe ces derniers mois et du fait que les scrutins européens sanctionnent généralement très durement le parti présidentiel.

Pour autant, le RN progresse sensiblement notamment dans certaines zones rurales. De leur côté, comme pour la présidentielle, les vieux partis sortent totalement laminés de cette élection puisque LR avait réalisé 20.78% des voix au 1er tour de la présidentielle, contre 9.70% aujourd’hui et que le PS reste à son étiage bas. De son côté, LFI de Mélenchon se retrouve très loin de son score exceptionnel de 2017 de 19.66%, preuve qu’une partie de ses électeurs ont rejoint le RN.

Alors que les Républicains et le PS avaient dominé le département sans partage depuis des décennies, ils sont aujourd’hui en voie de marginalisation. Dans ce département globalement centriste et modéré, les aveyronnais se retrouvent finalement dans LREM, le parti du président qui y puise aujourd’hui ses plus fidèles soutiens. Il faut bien reconnaître qu’à part LREM, il ne reste pas grand chose de crédible sur l’échiquier politique local et national.

Les représentants des vieux partis ont donc quelques soucis à se faire pour l’avenir, notamment dés les prochaines élections municipales de 2020 bien que le critère principal des électeurs soit d’abord la qualité de l’équipe municipale présentée et non l’étiquette politique.

Des disparités de votes importantes entre d’une part, Rodez et le nord Aveyron et d’autre part, l’ouest et le sud Aveyron 

A Rodez, la liste LREM réalise parmi les meilleurs scores nationaux en frôlant les 30%. Avec 29.62%, la liste arrive très largement en tête, devant (c’est une surprise) EELV qui obtiennent 14.45%, suivi par le RN qui obtient à Rodez son plus bas score parmi les principales villes du département.

Les résultats dans l’agglomération ruthénoise :

  • Rodez: LREM 29.62% ; EELV 14.45% ; RN 13.76% ; PS 9.53% ; LR 9.30% ; LFI 6.31%
  • Onet-le-Château: LREM 28.34% ; RN 17.16% ; EELV 13.22% ; LR 8.32% ; PS 8.09% ; LFI 7.65%
  • Luc-La Primaube: LREM 26.95% ; RN 19.88% ; EELV 11.83% ; LR 8.55% ; PS 7.23% ; LFI 5.34%
  • Olemps: LREM 28.86% ; RN 15.93% ; EELV 12.43 : PS 8.78% ; LR 6.67% ; LFI 6.40%

Les autres résultats des principales villes du département :

  • Millau: LREM 21.09% ; RN 18.70% ; EELV 16.96% ; LR 7.64% ; PS 7.57% ; LFI 7.13%
  • Saint Affrique : LREM 20.11% ; RN 17.38% ; EELV 13.85% ; PS 11.53% ; LR 7.94% ; LFI 7.33%
  • Villefranche-de-Rouergue: LREM 24.16% ; RN 19.18% ; EELV 11.43% ; PS 9.38% ; LR 8.08% ; LFI 7.41%
  • Decazeville: RN 22.99% ; LREM 19.47% ; LFI 12.08% ; PS 8.62% ; EELV 7.92% ; PCF 7.04%
  • Espalion : LREM 26.08% ; RN 20.03% ; LR 12.40% ; EELV 11.58% ; PS 8.11% : LFI 5.41%

Ces résultats ne devraient pas manquer d’être longuement analysés par les états-majors politiques locaux en vue des prochaines échéances électorales, sachant que le scrutin européen confirme l’implantation durable du parti présidentiel mais aussi la montée en puissance des écologistes EELV.