Montpellier : Prés de 15 000 personnes venues de toute l’Occitanie manifestent en faveur de la langue occitane

26 octobre 2015

A l’appel d’organisations occitanes : IEO- Institut d’Estudis Occitan, Calendretas…, prés de 15 000 personnes venues des quatre coins de l’Occitanie, jusqu’aux Vallées Occitanes italiennes et au Val d’Aran, ont convergé vers Montpellier ce 24 octobre 2015 pour manifester en faveur de la langue et de la culture occitane. Durant quelques heures, une fois de plus, Montpellier pavoisée aux couleurs sang et or, était la capitale de l’Occitanie.

En dépit du fait que la langue occitane demeure la langue régionale la plus répandues avec plus de 3 millions de locuteurs, l’Etat français au nom d’un prétendu respect de la constitution qui ne reconnaît que la seule langue française, s’obstine à s’opposer à reconnaître le moindre droit aux langues régionales de ce pays. Une position de principe pourtant indéfendable dans une démocratie digne de ce nom. Rappelons que la Charte européenne des langues régionales a été signée par la France en 1999. Elle reconnaît la nécessité de protéger les langues régionales dans chacun des pays de l’Union européenne.

Pourtant, le pays qui se veut le champion des droits de l’homme et du respect des citoyens, refuse toujours de ratifier cette charte et donc d’appliquer ce traité européen, à croire que la reconnaissance des langues régionales présenterait pour la France un risque pour l’unité du pays !

En 2015, une telle attitude est tout simplement inacceptable alors que la France n’hésite pas à donner des leçons de démocratie aux autres nations. Jusqu’à quand va-t-elle persister dans le refus de reconnaître la diversité et la richesse des langues et cultures régionales qui sont pourtant un atout considérable pour le pays. Ce mépris pour les spécificités régionales et donc pour les français est totalement absurde.

A persister dans son refus de reconnaître ses propres langues régionales, la France s’expose d’autant plus à voir les revendications régionalistes monter en puissance et à terme accentuer fortement le désir d’autonomie, voire d’indépendance des régions qui présentent une forte identité régionale telles l’Occitanie, la Corse, Le Pays-Basque, la Bretagne, l’Alsace, la Savoie…

Il est pour le moins paradoxal qu’au moment où l’Union européenne avance lentement mais sûrement vers plus d’intégration et de fédéralisme, la France continue à ignorer, au nom d’une idéologie nationaliste et jacobine aujourd’hui totalement dépassée, la diversité linguistique et culturelle qui dans un monde ouvert et mondialisé, est au contraire un atout pour un pays moderne.

La majorité des élus politiques de ce pays, tous bords politiques confondus, n’ont hélas pas le courage de franchir le pas, face aux tenants d’un nationalisme stérile qui a pourtant causé tant de tort en Europe par le passé. Il s’agit là d’un combat d’arrière garde que mène la France. Le monde change, mais hélas pas la France ! Dans un monde globalisé, nos langues et cultures régionales sont un atout et nos racines essentielles dans cette compétition mondiale.

Quoi qu’il en soit, tôt ou tard, les défenseurs des langues et cultures régionales l’emporteront. L’avenir n’est plus aux vieilles nations européennes créées de toute pièces sur des frontières artificielles, mais aux régions européennes naturelles telles qu’elles ont toujours existé. Il y a des réalités, fussent-elles anciennes, aujourd’hui incontournables. De gré ou de force, à moyen terme, les vieux états jacobins sont appelés à disparaître au profit d’une Union européenne intégrée qui est aujourd’hui la seule chance de survie pour l’Europe.

De ce point de vue, la nouvelle grande région Languedoc-Roussillon & Midi-Pyrénées, au cœur de l’Occitanie, a un grand rôle à jouer pour promouvoir cette grande culture occitane chère à plus de 10 millions d’habitants du sud de la France. Gageons que les nouveaux élus de cette région, largement représentés à cette grande manifestation, sauront tenir leurs engagements et faire prospérer cette forte identité régionale qui constitue un atout considérable pour le développement économique de cette nouvelle grande région occitane.

A propos de la Charte européenne sur les langues régionales ou minoritaires (Traité européen n° 148 du 05 novembre 1992).

Ce traité prévoit la protection et la promotion des langues régionales et minoritaires historiques. Son élaboration est justifiée, d’une part, par le souci de maintenir et de développer les traditions et le patrimoine culturels européens, d’autre part, par le respect du droit imprescriptible et universellement reconnu de pratiquer une langue régionale ou minoritaire dans la vie privée et publique.

Elle contient des objectifs et principes que les Parties s’engagent à respecter pour toutes les langues régionales ou minoritaires existant sur leur territoire : respect de l’aire géographique de chacune de ces langues, nécessité d’une promotion, facilité et/ou encouragement de leur usage oral et écrit dans la vie publique et privée (par des moyens adéquats d’enseignement et d’étude, par des échanges transnationaux pour ces langues qui sont pratiqués sous une forme identique ou proche dans d’autres Etats).

Ensuite, la Charte énumère toute une série de mesures à prendre pour favoriser l’emploi des langues régionales ou minoritaires dans la vie publique. Ces mesures couvrent les domaines suivants : l’enseignement, la justice, les autorités administratives et les services publics, les médias, les activités et équipements culturels, la vie économique et sociale et les échanges transfrontaliers. Chaque Partie s’engage à appliquer au moins 35 paragraphes ou alinéas parmi ces mesures dont un certain nombre est à choisir obligatoirement parmi un « noyau dur ». De plus, chaque Partie doit spécifier dans son instrument de ratification chaque langue régionale ou minoritaire répandue sur l’ensemble ou une partie de son territoire à laquelle s’appliquent les paragraphes choisis.

La France a signé le traité le 07/05/1999 mais refuse toujours de le ratifier, contrairement à la plupart des Etats membres de l’Union européenne.

Plus d’information :


Montpellier : Les occitans appellent à la mobilisation le 24 octobre 2015 « per la lenga occitana »

18 octobre 2015

Totes a la manifestacion per la lenga occitana.

Lo dissabte 24 d’octobre 2015, Montpelhièr serà un novèl còp la capitala d’Occitanià.

Aquesta manifestacion es tanben l’aniversari de los 10 ans de la prumèra protèsta de Carcassona en 2005.

La crida de la revista « Anem ! Occitans ! » de l’Instutut d’estudis occitans (IEO) :

«… Qu’es lo sens de la Crida 2015 : N’i a pro de las promessas non tengudas, deus daus engatjaments, deu pauc de moneda, de las revendicacions nostas entà har passar lo temps.

En tot estar present per las carrièras de Montpelhièr aqueste dissabte, qu’afirmam la nosta volontat de damorar dens lo present e dens un futur que volem pròche. Aicí e ara.

Qu’es lo messatge que devem har passar aux candidats a la regionaus, mes tanben a l’ensemble deux elegits, en plaça o de doman, que seràn en capacitat de préner en man la revendicacion comuna e unitaria entà l’occitan…. »

En Avairon, l’IEO (Institut d’estudis occitans), lo CCOR (Centre culturel occitan del Roergue) et Lo Grelh Roerga apellan a la manifestacion de Montpelhièr.

Per mai d’informacion : Ostal des Patrimòni plaça Foch 12000 Rodés. Tél : 05 65 68 18 75 o imèl : contact@ccor.eu

 

Tous à la manifestation en faveur de la langue occitane.

Samedi 24 octobre 2015, Montpellier sera une nouvelle fois la capitale de l’Occitanie.

Ce rassemblement marquera l’anniversaire des 10 ans de la première manifestation qui s’était déroulée à Carcassonne en 2005.

La revue « Anem ! Occitans » ! de l’Institut d’études Occitanes (IEO) justifie cette manifestation :

« Il y en a assez des promesses non tenues, des faux engagements, du peu de fonds octroyés, de nos revendications sans suite…

En étant tous présents dans les rues de Montpellier samedi, nous affirmerons notre volonté que notre langue reste encrée dans le présent et le futur, aujourd’hui et demain.

C’est aussi le message que nous devons faire passer aux candidats aux élections régionales, mais aussi à l’ensemble des élus d’aujourd’hui et de demain qui devront prendre en compte les revendications communes et unitaires des occitans… »

En Aveyron, l’IEO (Institut d’études occitanes), le CCOR (Centre culturel occitan du Rouergue) et le Grelh Rouergat appellent à la manifestation de Montpellier.

Plus d’informations : Ostal des Patrimòni place Foch 12000 Rodez. Tél : 05 65 68 18 75 o email : contact@ccor.eu

Pour se rendre à Montpellier, deux autobus seront au départ de Rodez : (Inscriptions et renseignements auprès du CCOR : 05 65 68 18 75)

  • Départ le matin à 10h00 (Embarquement au « parking  de la piscine Aquavallon » )
  • Retour à Rodez  le soir vers 20 h ou 00 h 30. Deux bus partiront de Montpellier, l’un à 18 h et l’autre à 22h30

Tarifs :

  • Enfants (jusqu’à 15 ans) : 6 € / Adultes : 12 € pour le car de 18h et 14 € pour celui de 22 h 30.

Air-France : Entre gâchis et chienlit, la compagnie est aujourd’hui à l’agonie

12 octobre 2015

La compagnie nationale française Air-France, entreprise publique s’il en est depuis toujours, fait régulièrement la une de l’actualité en raison d’une gestion chaotiques quasi-permanente. Inutile de revenir sur le triste épisode de la semaine dernière qui a montré au grand jour l’agression physique contre le DRH de la compagnie par des personnels mécontents des négociations en cours.

L’image négative donnée de la compagnie et de la France, est tout simplement dramatique. Comment dans ce contexte de conflits sociaux permanents, les passagers feraient-ils confiance à Air-France et les entreprises étrangères viendraient-elles s’installer dans un pays où les relations sociales sont si violentes et difficiles ? Des images qui ont pourtant fait le tour du monde…

Les tensions à Air-France ne sont pas nouvelles car elles durent depuis plus de 30 ans. Rappelons que les dizaines de milliards d’euros investis par l’Etat actionnaire dans cette compagne l’ont été en pure perte puisque aujourd’hui la situation de la compagnie n’a jamais été aussi délicate. Pourtant à la fin des années 1990, la compagnie remise à flot par M. Blanc avait retrouvé la santé et devait être privatisée pour lui permettre de mieux affronter la concurrence. Finalement, le gouvernement socialiste de M. Jospin, pour des raisons purement idéologiques, a refusé d’engager la privatisation. La France a ainsi raté le sauvetage de sa compagnie.

Les difficultés de la compagnie nationale, tout le monde les connaît. Elles sont dues, d’une part, à l’incapacité de l’Etat actionnaire à impulser une politique à long terme et préparer la compagnie à affronter une concurrence mondiale très forte, et d’autre part, la nécessité d’une réduction massive des coûts qui sont supérieurs de prés de 20% à la plupart des compagnies équivalentes. Dans un contexte fortement concurrentiel en raison de l’arrivée de compagnies low-cost fort bien gérées telles (Ryanair, EasyJet, Germanwings, Vueling…), Air-France est aujourd’hui lourdement pénalisée par son inertie et sa gouvernance qui ne lui ont pas permis de lancer suffisamment tôt sa propre low-cost Transavia. Elle a aussi perdu beaucoup de terrain face à ses consoeurs Lufthansa et British-Airways.

Pour ne parler que des tarifs, la filiale HOP d’Air-France qui dessert l’aéroport de Rodez-Aveyron propose un aller-retour Paris-Orly Ouest au prix de 400 euros alors qu’un aller-retour à Londres-Stanted ou Bruxelles-Charleroi, via ce même aéroport, coûte entre 50 € et 100 € seulement via Ryanair dont les profits ont de quoi faire pâlir notre compagnie nationale.

Air-France doit faire face à des syndicats puissants qui font de la surenchère permanente et empêchent ainsi toute issue qui permettrait de pérenniser l’entreprise à long terme. Les accords sociaux impossibles et autres grèves à répétition, notamment sous l’impulsion du puissant syndicat des pilotes (SNPL), ont mis la compagnie en très grande difficulté, à tel point qu’on peut aujourd’hui s’interroger sur son avenir. Manifestement, une certaine catégorie de personnels privilégiés refusent de voir la réalité et entraînent dans leur sillage les personnels au sol bien moins lotis.

Rappelons qu’Air-France emploie pléthore de pilotes de ligne parmi les mieux payés du monde aéronautique. Pas moins de 4 700 pilotes sont en effet grassement rémunérés sur un total de 63 000 personnes. En moyenne, les officiers pilotes gagnent prés de 12 000 € bruts par mois et les commandants de bord prés de 17 500 € alors que les pilotes instructeurs seraient à 20 000 €. Annuellement, selon le type d’avion, les officiers pilotes gagneraient en moyenne 140 000 € bruts et les commandants de bords 220 000 € bruts, hors défraiements des déplacements par la compagnie.

Au dire même de la compagnie, les pilotes coûteraient prés de 25% plus chers que chez la plupart des compagnies concurrentes, notamment en raison de salaires élevés mais aussi d’une productivité parmi les plus faibles du monde aéronautique. En effet, les pilotes réalisent un nombre d’heures de vols relativement faible, très au-dessous des limites réglementaires en vigueur. C’est la raison pour laquelle l’objectif actuel de la compagnie est d’augmenter d’environ 17% le temps de travail de ces derniers en vue de réduire les coûts.

Combien de temps encore les personnels navigants d’Air-France vont-ils continuer à prendre les passagers et les contribuables en otages ? Qu’ils continuent ainsi et ils auront tout perdu, à commencer par leur propre emploi. Et les français n’auront plus de compagnie nationale ! Heureusement, de nombreuses autres compagnies ne demandent qu’à prendre la place d’Air-France.


Catalogne : La victoire des indépendantistes aux élections régionales 2015 interpelle l’Union européenne

4 octobre 2015

Dimanche 27 septembre avaient lieu les élections régionales en Catalogne. Les partis en faveur de l’indépendance ont obtenu la majorité absolue des sièges au Parlement catalan. Artur Mas, président sortant de la Generalitat de Catalunya et de CDC (Convergència Democràtica de Catalunya), parti de centre droit favorable à la scission avec l’Espagne, avait fait de ce scrutin un test grandeur nature. Ce dernier est le fils spirituel de Jordi Pujol qui fût longtemps l’emblématique président de la Généralité de Catalogne.

A peine les résultats proclamés, la victoire a aussitôt été interprétée comme un appui à la sécession par le président de la région catalane. « Nous avons gagné….  », a clamé Artur Mas en catalan, espagnol, anglais et français devant la foule rassemblée au centre de Barcelone. Et d’ajouter : « Cela nous donne une grande force et une forte légitimité pour mener à bien notre projet ».

Selon des résultats officiels, la coalition « Ensemble pour le oui – Junts pel Si », qui regroupait des partis de centre droit (CDC) et de centre-gauche (ERC), a obtenu 62 sièges, soit 39.54% des voix. De son côté, la liste de la CUP (extrême gauche indépendantiste) a obtenu 10 députés, soit 8.20%. Au total les indépendantistes emportent 72 sièges, soit la majorité absolue qui était de 68 sièges, mettant ainsi la main sur le Parlement catalan. Ce qui devrait permettre à Artur Mas de retrouver la présidence de la Généralité de Catalogne. Les indépendantistes échouent cependant à rallier la majorité absolue des voix, les deux listes n’ayant obtenu que 47,8 % des suffrages.

Artur Mas et les indépendantistes avaient donné à ces élections régionales un caractère référendaire, promettant d’engager la Catalogne sur la voie de l’indépendance si leurs listes récoltaient la majorité des 135 sièges du Parlement régional. Cette étape étant franchie, leur objectif est maintenant d’enclencher le processus en vue d’obtenir le statut d’indépendance d’ici 18 mois. De son côté, Madrid s’oppose fermement à l’indépendance de la Catalogne et estime que la constitution du pays ne permet par aux régions autonomes de quitter l’Espagne.

La participation à ces élections a été très forte avec plus de 77 % des Catalans qui ont exprimé leur vote. Le parti Ciudadanos est arrivé en deuxième position avec 17.93% des voix, soit 25 sièges. Par contre, les deux principaux partis au niveau national, le Parti populaire (PP) du président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy et le Parti socialiste (PSOE) d’opposition, ont réalisés des scores extrêmement faibles par rapport au scrutin régional de 2012, avec respectivement 8.50% et 12.72% des voix.

Malgré la défaite cinglante du PP, son porte-parole a affirmé le soir même : « la majorité des Catalans a rejeté l’indépendance », les deux listes indépendantistes n’ayant pas réuni la moitié des suffrages aux élections régionales. « Nous allons continuer à garantir la légalité, nous allons continuer à défendre l’unité de l’Espagne », a déclaré Pablo Casado. La victoire des indépendantistes pourrait néanmoins mener à des concessions de la part du gouvernement central. La Catalogne pourrait obtenir un statut particulier au sein de l’Espagne et bénéficier d’un régime fiscal plus avantageux. Pas autant, pas sûr qu’Artur Mas s’en contente.

Même si la majorité des voix n’a pas été atteinte, l’adhésion des catalans à l’indépendance n’a jamais été aussi proche surtout lorsque l’on sait que nombre de ses partisans se trouvent aussi noyés dans les partis qui n’ont pas officiellement prônés la sécession. Cette avancée des catalans vers l’indépendance ne peut que réjouir de nombreuses régions d’Europe et du monde. On pense bien sûr à l’Ecosse, au Pays-Basque, à la Flandre, au Piémont, à la Lombardie, à la Bavière et bien sûr à certaines régions françaises comme l’Alsace, la Savoie, la Bretagne, la Corse mais aussi la future grande région occitane (Midi-Pyrénées & Languedoc-Roussillon ) qui ne peut rester totalement indifférente à ce qui se passe chez sa grande sœur : la Catalogne voisine.

La victoire des indépendantistes catalans a même été soulignée de l’autre côté de l’Atlantique, par le Parti québécois et Québec solidaire. « C’est stimulant de voir tous ces gens mobilisés pour leur rêve de liberté », a déclaré le chef du parti québécois Pierre Karl Péladeau. « La victoire du peuple catalan est la victoire de tous les peuples épris de liberté ».

En Europe, il se trouve que les partis indépendantistes sont généralement de fervents partisans de l’Union ; ce qui ne va pas manquer de poser quelques soucis du côté des institutions européennes qui, à terme, risquent devoir faire face à la scission de nombreuses régions avec leur pays. Il semble d’ailleurs que l’Europe des nations ait aujourd’hui du plomb dans l’aile et qu’au contraire, l’Europe des régions ait le vent en poupe. Une telle évolution vers le renforcement des régions au détriment des nations traditionnelles aujourd’hui dépassées, paraît inévitable et même souhaitable car la prise en compte de cette diversité devrait plutôt être une chance pour l’Europe. Celle-ci paraît d’autant plus inévitable que l’Europe est appelée à aller vers plus d’intégration pour une plus grande efficacité politique, économique, monétaire et sociale.

Cette évolution de fond mettra probablement de longues décennies pour s’imposer mais paraît inévitable car bénéfique à l’ensemble de l’Europe. L’Europe n’est-elle pas le berceau de la tolérance et de la démocratie ?

Mai de Catalunya :