Le 18 mai dernier, il y avait beaucoup de monde (environ 400 personnes) à la salle des fêtes de Rodez à l’occasion de la réunion organisée par Dominique Reynié pour lancer sa campagne pour les élections régionales 2015 en Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées.
Voilà bien longtemps qu’une réunion politique, car c’en était une, n’avait réuni autant de monde en si peu de temps et malgré une publicité limitée. Ce qui en dit long sur les attentes des électeurs aveyronnais qui exigent que la politique et les élus changent pour répondre aux vrais problèmes qui sont les leurs. En cela, Dominique Reynié leur paraît être l’homme providentiel, qui bien que novice en politique, semble déterminé à changer durablement la manière de faire de la politique. C’est-à-dire penser d’abord au bien-être et à l’avenir des autres.
A 54 ans, Dominique Reynié n’est pas né de la dernière pluie et connaît fort bien les forces et surtout les faiblesses du monde politique. Il a parfaitement compris l’attente des français et n’entend être le prisonnier de quelques élus locaux ou formations politiques. Politologue reconnu, il a toujours défendu des idées libérales et européennes. Aujourd’hui, fort de son expérience, il entend devenir un homme d’action au service de ses concitoyens. Il a choisi la grande région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées dont il est originaire et à laquelle il croit beaucoup.
Pour y parvenir, il a dû franchir un certain nombre d’obstacles et non des moindres. Il devait d’abord convaincre les élus de la région qu’il était le meilleur candidat capable d’emporter cette région profondément encrée à gauche. Manifestement, il y a réussi puisque fin avril, un panel d’élus de la droite et du centre réunis à Sète, l’a désigné assez largement comme tête de liste aux élections régionales face à de vieux briscards de la politique. Une première dans les modalités de désignation des candidats aux élections régionales.
Fort de cet appui des élus régionaux, Dominique Reynié qui jusqu’alors, n’était pas affilié à un parti politique, a sollicité l’investiture de l’UMP qu’il entend rejoindre pour mener cette bataille. A la surprise de certains, il a franchi ce dernier obstacle en décrochant le 7 mai l’investiture officielle pour la région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées, en tant que tête de liste de la droite et du centre.
Lors de cette première rencontre avec les électeurs régionaux le 18 mai à Rodez, la tête de liste aux élections régionales a pu tester ses idées et ébaucher quelques orientations qui seront les siennes. Tout d’abord, il a fait part de sa détermination à mener cette bataille pour la région et à en emporter la présidence. Car pour lui, il y a urgence à remettre en marche la future grande région, qui au fil des ans, s’est endormie et s’est contentée de mener un politique clientéliste. Il croit beaucoup en cette nouvelle grande région et en son potentiel pour peu que ses nouveaux élus mettent tout en œuvre pour son développement, au service des générations futures.
Tout d’abord, il est impératif de réussir la fusion entre ces deux régions qui forment une entité cohérente et unifiée par leur longue histoire commune en Languedoc, la richesse de leur culture, leur langue et bien plus encore. Une région de caractère, qui forte de son histoire, saura unir ses forces pour se construire un avenir dans un monde globalisé où beaucoup perdent leurs repères.
Ensuite, la nouvelle région doit construire un projet fédérateur intergénérationnel où les jeunes auront pleinement leur place. Pour cela, la région devra miser sur la formation universitaire et professionnelle, pour donner toutes leurs chances aux nouvelles générations. Elle devra aussi être le moteur du développement économique et de l’innovation en soutenant de nouvelles industries ou services. La région devra aussi être au quotidien un véritable VRP à l’extérieur pour attirer de nouvelles entreprises.
La nouvelle région se devra se forger rapidement une forte identité régionale qui lui permettra d’être identifiée et reconnue à travers le monde. A cet égard, le nom de la nouvelle région aura une grande importance. Assurément, ce nom devrait tourner autour de « Languedoc » ou « Occitanie » qui définissent très bien l’identité régionale, sans oublier d’y associer nos amis catalans.
Après sa désignation en tant que tête de liste, le plus grand défi que devra probablement affronter Dominique Reynié (il l’a reconnu lui-même), est celui de la constitution des listes dans les 13 départements de la future région. Chacun le sait, la constitution d’une liste régionale est un vrai casse-tête entre les ambitions parfois démesurées de quelques vieux politiciens locaux mais aussi de quelques nouveaux venus désireux de faire leur entrée sur l’échiquier politique local. Et ce, sans parler des partis politiques qui veulent imposer leurs petit(e)s protégé(e)s.
Dominique Reynié a rappelé qu’il souhaitait s’appuyer sur des personnes qualifiées dans leur domaine et fortement motivées par l’avenir de leur région. A cet égard, il exigera des candidats sélectionnés que leur engagement pour la région soit total et qu’ils y consacrent toute leur énergie à ses côtés.
Bien sûr, il souhaite que les futures listes soient représentatives, s’appuyant à la fois sur des personnalités issues de formations politiques mais aussi de la société civile en intégrant un maximum de jeunes et de nouveaux élus en vue d’un véritable renouveau de la politique régionale. On a senti une forte approbation dans la salle ! Rappelons enfin qu’il s’agit de listes où la parité femme/homme est exigée.
Globalement, l’ébauche du projet régional est ambitieux et particulièrement novateur qui, à n’en pas douter, devrait séduire un large panel d’électeurs de tous bords politiques. L’essentiel est de réussir la fusion et de faire de la future région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées une région dynamique, innovante et attractive au service de ses habitants. En cela, Dominique Reynié a de nombreux atouts en main pour réussir.