Rodez : Les raisons pour lesquelles je rejoins la liste « Notre parti c’est Rodez », conduite par Christian Teyssèdre

Le blog Rodez News a été mis en ligne en juillet 2009. Il est toujours actif même s’il a été mis en veille en juillet 2019, à l’occasion de son 10ème anniversaire. Au cours de cette période, un billet a été publié au moins une fois par semaine, soit près de 800 articles diffusés au total. En attendant la suite, merci aux nombreux visiteurs pour leur confiance.

Lors du dernier conseil municipal de Rodez du 20/12/2019, consacré au vote du budget primitif 2020, l’un des membres de l’opposition de droite, candidat aux prochaines élections municipales, a profité du débat qui s’en est suivi pour faire état d’un article publié par son ancien colistier (moi-même en l’occurrence) qui avait annoncé voici plusieurs mois rejoindre la liste du maire sortant, Christian Teyssèdre. Cet article publié sur mon blog personnel en juillet 2017, intitulé : « Rodez, à mi-mandat, les investissements reprennent enfin ! » faisait suite au retard pris par la municipalité dans la réalisation de certains grands travaux.

Entre pragmatisme et réalisme

Le billet de juillet 2017 était en résonnance avec l’une de mes interventions en conseil municipal concernant le retard dans les travaux de réalisation des places de la Cité et Foch ainsi que du parking du même nom. Un argument parfaitement justifié à l’époque mais qui n’est plus d’actualité aujourd’hui puisque les travaux sont enfin en bonne voie. En conseil municipal, j’avais aussi atténué ma critique en reconnaissant volontiers que Rodez n’était pas une exception puisque partout en France, la plupart des investissements communaux étaient en général réalisés en fin de mandat.

Manifestement mon blog suscite de l’intérêt chez certains, surtout à la veille d’élections municipales.

Il est vrai que la critique du budget de la ville est devenue chose compliquée à Rodez, tant il est aujourd’hui exemplaire à bien des égards. Mais quand on est dans l’opposition et qui plus est candidat aux prochaines élections municipales, tous les moyens sont bons pour donner l’impression qu’il subsiste encore un embryon d’opposition au maire, quitte à répéter des mêmes banalités tous les ans. En faisant référence au post publié en 07/2017, à défaut de véritables arguments de fond, c’était probablement l’occasion de faire le buzz sur le dos de son ex-colistier qui a eu l’audace de rejoindre la liste du maire sortant !

Le pragmatisme et réalisme obligent pourtant à ouvrir les yeux. Ce d’autant plus que depuis 2017, les travaux en question sont aujourd’hui en cours d’achèvement et que les engagements sont peu ou prou respectés. Cette réaction pour le moins déplacée en plein débat budgétaire, prouve à quel point certains à droite restent figés sur des schémas du passé et sont prêts à faire feu de tout bois pour exister. Manifestement, ma décision qui était d’ailleurs prévisible depuis près de 2 ans en a manifestement contrarié et désemparé plus d’un à droite. A croire que j’aurais rejoint l’ennemi public n° 1 !

Plus que jamais fidèle à mes convictions politiques

Mon engagement en politique remonte en 1975, aux côtés de Jean-Pierre Raffarin, président des Jeunes giscardiens pour soutenir Valéry Giscard d’Estaing. Cet engagement s’est poursuivi au sein de l’UDF, puis à sa disparition, à l’UMP sous Nicolas Sarkozy. Pour la première fois, j’ai pris progressivement mes distances avec une formation politique qui me semblait avoir perdu ses repères et s’éloignait chaque jour un peu plus des valeurs qui sont les miennes, mais aussi des préoccupations réelles des français, tant au plan local que national.

J’ai finalement quitté les Républicains en 2016 comme d’ailleurs la majorité des adhérents et des électeurs de ce pays qui ont fui cette formation, écœurés par la manière dont a été conduite la campagne présidentielle. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase !

En effet, ce parti s’est peu à peu marginalisé, pour ne pas dire radicalisé, réduisant drastiquement son espace politique. Les résultats de la dernière élection européenne où la liste des Républicains a recueilli moins de 10% des suffrages a constitué un échec sans précédent. Ce parti est aujourd’hui en situation de mort cérébrale pour s’être repliés sur eux-mêmes et ne pas avoir su se renouveler et s’adapter à un monde qui change. Plutôt que d’attiser les mécontentements, il aurait été plus responsable de ne pas courir après le populisme.

Pour ma part, fidèle à mes convictions, j’ai fait le choix de soutenir le président de la République Emmanuel Macron et son gouvernement qui œuvrent avec courage et détermination pour moderniser et adapter notre pays aux bouleversements mondiaux, après, rappelons le plus de 30 années d’inaction et de renoncement des divers gouvernements précédents. En pleine cohérence avec mes valeurs, j’ai aujourd’hui rejoint le mouvement LaREM.

Une droite ruthénoise à l’agonie depuis plus de 20 ans.

A l’aube de l’an 2000, vu de l’extérieur, Rodez ressemblait encore à une belle endormie. Il faut avouer que la ville, qui fût longtemps un bastion réputé imprenable du centre-droit, s’est peu à peu enfoncée dans des querelles intestines. Les petites ambitions personnelles de certains ont conduit à l’éclatement des formations politiques de centre-droit avec la création de multiples « chapelles » qui n’ont cessé de s’opposer et de s’entredéchirer depuis plus de 20 ans, oubliant quelque peu Rodez. On ne voit encore aujourd’hui les séquelles.

Sans minimiser le long et patient ratissage électoral de Christian Teyssèdre, la lente et inexorable décomposition de la droite ruthénoise a ouvert la porte à une victoire de celui qui était en 2008 le leader de la gauche locale. Qui plus est, au plan national, depuis la présidentielle de 2017 la droite française a montré qu’elle était la plus bête et la plus nulle du monde !

Je m’étais malgré tout engagé aux municipales en 2014 à Rodez, convaincu que la gauche inexpérimentée ne pouvait qu’échouer dans la gestion de la ville. Avant d’être politique, mon engagement l’a d’abord été pour défendre les intérêts de ma ville et non quelques petits intérêts particuliers, afin de lui donner les moyens de se développer et de s’imposer au plan régional. Aujourd’hui, je dois bien reconnaître que la droite a lamentablement et durablement échoué dans sa reconquête du pouvoir local et qu’au contraire, la majorité municipale a globalement réussi là où pas grand monde ne l’attendait.

Probablement influencé par mes fréquentations politiques qui voyaient le maire de Rodez, ni plus ni moins, comme le diable en personne, je m’attendais au pire. Après un premier mandat en demi-teinte, jusqu’en 2017, je doutais encore en la capacité de cette municipalité à honorer ses engagements. A l’aube de 2020, 12 ans plus tard, force est de reconnaître que les résultats sont là et ne souffrent guère de discussion.

A croire que le diable s’est finalement avéré être un habile gestionnaire et un visionnaire. Les ruthénois ne vont certainement pas s’en plaindre !

Une transformation profonde de Rodez

Que l’on aime ou pas le maire de Rodez, il faut lui reconnaître un total engagement dès son élection. Contrairement à d’autres, Christian Teyssèdre s’est investi pleinement dans sa fonction et il a consacré la majeure partie de son temps à défendre les intérêts de la ville. Passé les premières années délicates à gérer, dès 2012, les choses ont commencé à bouger à Rodez.

Je me garderais bien de faire la liste des nombreux chantiers réalisés car les ruthénois, qui ne sont pas aveugles, peuvent mesurer le chemin parcouru et la profonde transformation de la ville en deux mandats. Même les touristes de passage qui découvrent Rodez sont souvent conquis par la ville et son dynamisme, preuve que les choses ont réellement bougé dans le bon sens.

En l’espace de deux mandats municipaux, la ville de Rodez a été profondément transformée. C’est aujourd’hui indiscutablement la ville moyenne la région Occitanie la plus active et attractive avec un centre-ville qui résiste bien mieux qu’ailleurs.

Au terme de ce second mandat, les principales critiques que je formulais encore à mi-mandat ne sont plus d’actualité. Je ne peux que m’en réjouir pour Rodez, même si cela a rendu mon argumentation caduque. Je peux comprendre que pour certains à droite, qui n’ont jamais admis la victoire de Christian Teyssèdre en 2008, cette réalité reste difficile à avaler !

Rodez : Une situation des finances locales exemplaire

Après m’être abstenu quelques années lors des votes du budget, en cohérence avec mes positions, j’ai voté le dernier compte administratif 2018, puis les budgets 2019 et 2020 puisque j’ai eu gain de cause sur l’ensemble des points (maîtrise des dépenses, forte baisse de la dette et des impôts locaux, forte augmentation de l’autofinancement et maintien des investissements à un niveau élevé).

Au final, la gestion des finances de la ville de Rodez a été exemplaire ces dernières années. En dépit des importants investissements réalisés, à fin 2019, la dette la ville de Rodez (budget principal), qui était de près de 27 millions d’euros fin 2013, a été ramenée à moins de 8 millions d’euros en 6 ans seulement. Une baisse de 19 millions d’euros rarement vue en France au cours de cette période et dans cette strate administrative, à laquelle s’ajoute une baisse de 5% de la taxe foncière, à ce avec un niveau d’investissement soutenu.

Cette forte baisse de la dette est d‘autant plus méritoire qu’au cours de la période 2012-2017, la DGF a fortement baissé sous la présidence Hollande. La réduction progressive de la dette depuis 2014 a permis de réduire drastiquement la charge de la dette et généré par là même une épargne importante qui permet aujourd’hui d’autofinancer l’intégralité des investissements. Une solide situation financière que connaissent actuellement peu de villes en France.

Le plus important pour un élu local n’est-il pas que la ville soit la mieux gérée possible ? Les ruthénois peuvent constater l’ampleur du travail réalisé en faveur de Rodez. Pourquoi s’acharner à nier l’évidence ?

Aux côtés de Christian Teyssèdre avec la liste : « Notre parti c’est Rodez »

L’excellence de la gestion de la ville Rodez permet à l’ensemble de l’agglomération d’être confortée et en position de poursuivre les investissements qui permettront de relever les nombreux défis de demain.

Les partis politiques traditionnels sont aujourd’hui en voie de marginalisation, à défaut d’avoir su s’adapter. Les prochaines élections municipales montreront que les listes multipartites, comportant un grand nombre de membres non engagées politiquement vont largement s’imposer. Les électeurs veulent avant tout des élus responsables qui vont gérer au mieux les intérêts de la collectivité dans sa globalité, hors des querelles partisanes.

Si certains préfèrent nier les réalités et se résigner à répéter ad vitam æternam les mêmes arguments de pacotille pour tenter de justifier une opposition politique stérile et inopérante, cela les regarde. Mais je doute que les électeurs soient dupes.

Pour un élu municipal, l’intérêt général et l’avenir de sa commune doivent primer sur le reste, et notamment les petits intérêts personnels. Même s’il reste encore beaucoup à faire pour rendre la ville encore plus agréable à vivre et attractive au quotidien, le réalisme force à reconnaître que Christian Teyssèdre, maire de Rodez, présente un bilan fort enviable que peu d’élus peuvent revendiquer. Personne à Rodez n’est aujourd’hui en mesure de porter une alternative crédible.

Pour ces raisons et bien d’autres encore, j’ai décidé de rejoindre la nouvelle liste élargie « Notre parti c’est Rodez » dirigée par Christian Teyssèdre qui regroupe toutes les tendances politiques du centre-droit à la gauche modérée, en passant par LaREM et les écologistes. Dans un monde perturbé et incertain, l’avenir se gagne ensemble.

Mon parti c’est Rodez !

Joseph Donore

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