Après le redécoupage gouvernemental des régions françaises, il en est une qui semble poser moins de problèmes que d’autres par sa relative cohérence territoriale : Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
En effet, ces deux régions ont une très longue histoire commune et offrent beaucoup de convergences, même si le Roussillon à sa propre personnalité. Les liens sont anciens et solides entre les deux territoires qui ont la même langue : l’occitan et le même emblème : la croix occitane. La culturelle occitane y est profondément encrée et marque l’identité des deux régions, à l’instar de leurs célèbres places : la place du Capitole Toulouse et la place de la Comédie à Montpellier.
Même le choix de la capitale de la nouvelle région fait relativement consensus. Le réalisme veut que le choix de Toulouse (4ème ville de France), deux fois plus importante que Montpellier, s’impose sans difficultés. Bien sûr, un certain nombre de concessions en faveur de cette dernière seront faites, comme celle de lui confier la préfecture de Région ; ce qui lui permettrait de conserver un poids administratif.
Reste à trouver le nom de cette nouvelle grande région française qui pourrait être : Midi-Languedoc, Occitanie, Sud-Pyrénées, Pays d’Oc… La nouvelle région pèsera 5.6 millions d’habitants, avec la plus forte croissance de population de France (+1% par an) pour une superficie de 72 700 km2, regroupant 13 départements. Le PIB de l’ensemble atteint 144 milliards d’euros (base 2012).
Au final, la nouvelle région Midi-Pyrénées & Languedoc-Roussillon se hissera au 5ème rang français pour sa population, au 6ème rang pour son PIB et au 2ème rang pour sa superficie. En Europe, elle sera au 10ème rang pour la population et au 19ème rang pour son PIB. Selon les données INSEE, la nouvelle région se classerait au 4ème rang au plan national des régions les plus attractives sur le plan économique et touristique.
Signe des temps, les maires de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (UMP) et de Montpellier, Philippe Saurel (Divers gauche) ont entrepris de se rencontrer régulièrement au sein d’un collège de 20 élus de chaque région en vue de préparer cette fusion, en privilégiant la coopération à la rivalité. Voilà qui est rassurant de voir les élus des deux grandes métropoles régionales, bien que de bords politiques différentes, s’allier pour donner toutes ses chances à cette nouvelle grande région.
En effet, il n’a échappé à personne que la gestion de cette importante région ne pourra être laissée aux mains des quelques politiciens locaux sans grande envergure. Pour peser face aux autres régions et s’imposer en Europe, il faudra qu’elle soit représentée par des élus influents, crédibles et excellents gestionnaires.
Dans ce contexte, la candidature de Dominique Reynié présente un certain nombre d’avantages. Politologue bien connu, originaire de Midi-Pyrénées, président du Think-Tank libéral et européen « Fondation pour l’innovation politique » et spécialiste des collectivités territoriales, il connaît bien les défis auxquels vont devoir faire face les nouvelle régions. Il souhaite conduire une liste d’union UMP-UDI au sein de la future région.
Selon Dominique Reynié : « Notre système démocratique est en train de se fissurer… L’Etat jacobin propage sa propre crise aux collectivités locales en leur demandant toujours plus, au nom de ses propres incapacités, tout en leur retirant les moyens d’agir, en raison de sa défaillance budgétaire… Il n’y a pas d’épreuve plus nécessaire que d’aller devant les électeurs et de les convaincre de soutenir un projet et d’y prendre part. Je vis ce choix comme une forme d’obligation… Pour ma région, je suis heureux de m’inscrire dans les pas de Dominique Baudis, Marc Censi et Jacques Blanc… »
Sa candidature tient en quelques mots : « La candidature à des élections locales d’une personne issue de la société civile correspond à une attente de renouvellement que nos concitoyens expriment dans l’abstention, le vote protestataire ou le vote blanc… Il faut construire une démarche et un projet à partir d’une éthique de la preuve, aller vers les citoyens en se donnant les moyens de répondre à leurs attentes de vérité, d’efficacité et de renaissance. »
Face à la montée des extrêmes, et si les prochaines élections régionales voyaient se dessiner une grande coalition allant du centre-droit au centre-gauche pour piloter cette future grande région Midi-Pyrénées & Languedoc-Roussillon pour en faire l’une des plus dynamique et entreprenante de France ? Cette nouvelle grande région française a tous les atouts en main pour réussir ; ne ratons pas cette occasion unique.