France : Incapable d’engager les réformes de structures indispensables, Hollande doit se contenter de quelques réformettes mineures, quitte à diviser le pays

22 avril 2013

Moins d’un an après son élection, François Hollande ne recueille guère plus de 25% d’opinion favorables dans l’opinion. Un record jamais atteint par aucun chef de l’Etat en si peu de temps. Un signe inquiétant qui confirme à quel point l’exécutif est aujourd’hui affaibli, incapable de trancher et d’engager les réformes indispensables qui permettraient d’enrayer la récession en cours et l’augmentation du chômage. En moins d’un an, la situation économique et budgétaire de la France c’est grandement dégradée et, au vu de l’indécision du gouvernement sur les sujets essentiels,  on ne voit pas comment les choses pourraient s’améliorer rapidement.

A tel point qu’aujourd’hui plus de 54% des français pensent que Nicolas Sarkozy aurait été plus à même de faire face à une crise que l’actuel président. C’est par là-même reconnaitre  que ce dernier a largement contribué à la dégradation de la situation du pays, notamment par des mesures inadaptées et des augmentations d’impôts démesurées, contribuant ainsi à faire plonger la consommation des ménages et donc la croissance. La situation n’est hélas pas meilleure pour les entreprises. Ces dernières sont aujourd’hui tétanisées par l’incertitude fiscale et juridique créée par ce gouvernement, qui ne permet pas d’avoir une visibilité économique à moyen terme, contribuant ainsi au pessimisme ambiant et à la réduction des investissements.

Le taux de prélèvements obligatoires qui était de 43.8% en 2011, est passé à 44.9% en 2012 et devrait atteindre 46.3% en 2014. Un record sans précédent qui montre à quel point le gouvernement socialiste s’est laissé aller à la facilité en augmentant massivement les impôts (plus de 28 milliards d’impôts supplémentaires rien que pour l’année 2013) plutôt que de réduire drastiquement les dépenses publiques.

Au plan budgétaire, le gouvernement n’a pas été en mesure de contenir les déficits publics qui devraient rester à 3.7% du PIB en 2013, contre moins de 3% prévus. Avec des prévisions budgétaires 2013 et 2014 calquées sur une croissance très supérieure à celle prévue par les principaux instituts (-0.1% en 2013 et 0.8% en 2014), nos déficits risquent fort se s’accentuer encore un peu plus. Dans ce contexte, il est fort probable que les prévisions de déficits publics ne seront pas tenus ; ce qui ne fera que discréditer un peu plus la France, très critiquée pour son manque de rigueur budgétaire. A ce rythme, pas que sûr que la note de la France (placée sous perspective négative) ne finisse pas par être dégradée, entraînant une augmentation des taux d’intérêts de la dette.

Ce qui choque aujourd’hui nombre de nos voisins européens, c’est que la France se refuse à un minimum de rigueur et notamment à s’attaquer à la réduction des dépenses publiques, contrairement à ce qui a été fait dans la quasi-totalité des pays de l’Union. A tel point qu’aujourd’hui, des pays comme l’Italie et l’Espagne, après une cure d’austérité sans précédent et des réductions salariales, ont énormément gagné en compétitivité par rapport à la France et vont venir la concurrencer de plus en plus fortement sur son propre marché. Ce qui va pénaliser et fragiliser un peu plus notre pays.

Dans ce contexte, alors que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault s’avère incapable de prendre les décisions courageuses qui s’imposent, à commencer par l’engagement des réformes de structures nécessaires, la situation économique, budgétaire, sociale et politique se cesse de se dégrader chaque jour un peu plus, par manque de courage politique, mais aussi plus probablement, du fait de l’incompétence de ceux qui nous gouvernent.

Les français doutent aujourd’hui grandement de la capacité de M. Hollande et de son gouvernement à conduire le pays.  En effet, plutôt que de s’attaquer aux réformes de fond et rechercher la plus large adhésion des français à celles-ci, le pouvoir socialiste s’est engagé dans des réformes mineures, dont l’urgence n’était nullement établie et qui,  en aucune manière, ne sont de nature à faire face aux graves difficultés que traverse notre pays du fait des erreurs et du manque de décision de ce gouvernement.

Qu’elle était l’urgence à engager une course contre la montre pour faire adopter au plus vite, par le Parlement, le mariage gay alors que tant de français y sont plutôt opposés ou sceptiques sur son adoption ? Pourquoi sur un tel dossier de société aussi important ne pas avoir pris le temps d’un véritable débat public et laissé le Parlement de travailler sur le sujet, après avoir entendu longuement toutes les parties ?

Qu’elle est l’intérêt d’engager la réforme des allocations familiales, dont les finances sont équilibrées dans la durée, en réduisant ou supprimant les allocations pour les revenus les plus élevés alors que jusqu’alors ces prestations étaient délivrées sans conditions de ressources ? Pourquoi remettre en cause une politique familiale de natalité qui avait fait ses preuves et qui constitue un atout pour notre pays ?

Pourquoi, en quelques jours seulement, M. Hollande a-t-il imposé la publication du patrimoine des ministres et bientôt des parlementaires alors qu’il avait lui-même exigé une simple déclaration de patrimoine, jusque là non publique ? En quoi l’encouragement d’un voyeurisme malsain à l’encontre des politiques serait-il un signe de transparence et de crédibilité pour les politiques ? Croit-on qu’en publiant le patrimoine des élus, cela changera quelque chose et cachera l’amateurisme du chef de l’Etat dans le choix de ses ministres ? Veut-on faire croire aux français que les élus de la nation seraient moins honnêtes que les autres français ? Une chose est sûre, alors que la majorité des pays européens publient le patrimoine des élus, les faits montrent que la transparence et la probité des élus n’est pas liée à la publication du patrimoine. Il suffit de regarder certains pays du sud !

Encore une fois, le dogme socialiste l’a emporté sur le pragmatisme. Dans le contexte de fragilité actuelle du pouvoir socialiste, il s’agit aussi et avant tout de faire diversion en occupant le terrain pour donner l’illusion aux français que l’exécutif tient les reines du pays et qu’il a bien la situation en main. Pas sûr que les français soient dupes de cette nouvelle tentative d’enfumage.

La réalité amère apparaît chaque jour un peu plus aux français : ce gouvernement n’est pas à la hauteur de la situation et conduit la France dans une impasse.


Rodés : lo rendètz-vos 2013 de tota l’Occitania per defendre nostra lenga e cultura

15 avril 2013

Rodés : lo rendètz-vos 2013 de tota l’Occitania  per defendre nostra lenga e cultura.

Lo dissabte 20 d’abrial a Rodés se tendra lo Grand Passacarrièira.

Per l’avenidor de la lenga e de la cultura occitana, la coordinacion Avairon departament occitan vòl que lo grand passacarriéira siá « una mòstra del potencial linguistic, cultural e artistic avaironés ».

Aquela marcha de fiertat vos convida a caminar, es per mostrar totas nostras culturas Avaironèsas e Occitana.

Lo programa de aquesta jornada a Rodés :

– 8 h / 13 h :  tripous à la salle de fêtes de Rodez (prés de l’ancien foirail) avec stands des associations occitanes

– 11 h 00 :  messe en occitan célébrée par Hubert Fau à la cathédrale de Rodez

– 14 h 15 :  départ du Grand Passacarrièira de la salle de fêtes de Rodez

– 16 h 30 :  arrivée place du bourg, avec chants, danses, musique, théâtre, langue…

– 18 h 30 :  apéritif musical à la salle des fâtes

– 19 h 00 :  aligot, la cuècha

– 21 h 00 :  grand concert avec le Comité, Goulamas’k et Jojats of Hedas

Per mai d’informacions sul aquela jornada, podetz vos adressar a :

Ostal del Patrimoni Place Foch 12000 Rodez – Tél : 05 65 68 18 75

http://www.passacarriera.en-aveyron.com


France : 11 mois après son élection, la débandade de Hollande et son gouvernement ?

8 avril 2013

Au cours de la dernière campagne présidentielle, François Hollande se promettait d’être un président « normal » dans une « république exemplaire ».

Moins d’un an plus tard, alors que la crise mondiale est maintenant derrière nous, la France est plongée dans une situation très difficile du fait de l’incapacité du chef de l’Etat à mettre en œuvre une politique adaptée, susceptible de sortir l’économie française de l’impasse actuelle. Depuis des mois, aucun cap réel n’est donné par le pouvoir exécutif et les français ont aujourd’hui le sentiment que le pays part à vau-l’eau et que l’avenir n’a jamais été aussi sombre.

Les français ont perdu toute confiance en Hollande et son gouvernement, et face à une croissance en berne et des licenciements à la hausse, le pessimisme règne et décourage les plus entreprenants. Jamais la France n’avait eu à ce point le moral dans les chaussettes. Beau résultat M. Hollande !

Aujourd’hui, de nombreux français s’interrogent. Y-a-t-il encore un pilote dans l’avion France ? Hollande et son gouvernement sont-ils vraiment à la hauteur de la situation ? A tel point que de nombreux spécialistes s’interrogent aujourd’hui publiquement de savoir si Hollande pourra aller jusqu’au bout de son mandat.

Jamais depuis 1981, les sondages, qui traduisent l’état de l’opinion à un instant donné, n’ont été aussi bas et catastrophiques pour un président français et en si peu de temps. En ce début avril 2013, Hollande ne recueille plus que 27% d’opinions favorables et son Premier ministre Ayrault 25% seulement. Où s’arrêtera cette descente aux enfers que rien ne semble pouvoir enrayer alors même que cette dernière enquête a été réalisée avant que ne soit connue l’affaire Jérôme Cahuzac, ancien ministre de budget du gouvernement Ayrault et homme clef du gouvernement qui tenait fermement les cordons de la bourse ?

Cette triste affaire démontre une fois encore l’incapacité d’Hollande à s’affirmer et à trancher, d’autant qu’il ne pouvait ignorer les soupçons qui pesaient sur son ministre depuis de longs mois. A moins, ce qui serait tout aussi critiquable, qu’il ait fait preuve d’une extrême naïveté. Toujours est-il qu’aujourd’hui, alors que le pays est au bord de l’implosion, le gouvernement a perdu l’un de ses plus brillants ministres et que la crédibilité de nombre d’autres est aujourd’hui sérieusement remise en cause, à commencer par le Premier ministre lui-même.

Hollande a privilégié quelques réformes sociétales qui n’avaient rien de prioritaire face à la gravité de crise qui n’a fait que s’amplifier en raison d’une politique inappropriée, notamment par des mesures d’augmentation massive des impôts qui découragent un peu plus l’investissement, l’emploi et la consommation en général. Le chef de l’Etat et son gouvernement sont aujourd’hui au pied du mur. Il y a maintenant urgence à réagir au plus vite, avant que le navire France ne chavire pour de bon. Pourvu que le capitaine ne songe pas à abandonner le navire en prenant la première chaloupe venue !

Reconnaissons qu’à ce jour, le « président normal » et la « république exemplaire » ont du plomb dans l’aile et qu’au plan économique, budgétaire et social, les choses sont au plus mal ! Au vu des 11 premiers mois, on voit d’ailleurs mal comment ce gouvernement très affaibli et peu crédible peut aujourd’hui sortir la France de l’impasse dans laquelle elle a été conduite par pure incompétence.

Quel gâchis ! La grande débandade serait-elle engagée ? Face à une crise de confiance sans précédent envers le chef de l’Etat depuis des décennies, Hollande pourra-t-il aller jusqu’au bout de son mandat ?

Finalement, à y regarder de plus prés, on peut comprendre que de plus en plus de français finissent par regretter un certain Nicolas Sarkozy qui, à défaut de se prétendre exemplaire, avait tracé un cap et s’y tenait contre vents et marées, quitte à déplaire à certains.