Les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle ont placé Emmanuel Macron (En Marche), largement en tête avec prés de 24% des voix, devant Marine Le Pen (Front national) qui réalise 21.43%. Ce résultat, bien que conforme aux derniers sondages, constitue néanmoins une grande première depuis l’après-guerre.
En effet, les deux candidats des principaux partis de gouvernement, les Républicains et le Parti socialiste, sont exclus du 2ème tour de la présidentielle. Si ce n’est pas une nouveauté pour le Parti socialiste dont le candidat n’a réalisé que 6.35%, c’est la première fois que la droite républicaine conduite par François Fillon (Les Républicains) n’arrive qu’en 3ème position, talonné par Jean-Luc Mélenchon 19.60%, le candidat d’extrême-gauche.
Le score réalisé par François Fillon a été très décevant. Rappelons qu’en novembre dernier, il avait remporté largement la Primaire de la droite et du centre avec plus des 2/3 des suffrages et que les sondages lui accordaient alors 31% des intentions de vote des français au 1er tour. Cette descente aux enfers du candidat de la droite, il la doit probablement aux affaires mais aussi à son programme trop radical sur certains points, et non des moindres. En refusant d’adoucir son projet, il a commis une erreur rédhibitoire, notamment au regard des classes les plus modestes. Compte-tenu de ses nombreux handicaps, probablement aurait-il dû céder sa place à Alain Juppé. Aujourd’hui, François Fillon porte l’entière responsabilité de l’échec de la droite et du centre à cette élection majeure.
Par delà, les résultats de ce 1er tour traduisent un fort mécontentement d’une partie des électeurs qui se sentent aujourd’hui laissés pour compte alors que ce dernier quinquennat a marqué une dégradation importante du chômage. Plus globalement, la situation économique, sociale et budgétaire de la France depuis 2012 s’est sensiblement détériorée, contrairement à de nombreux pays européens. D’où la tentation des français les plus fragiles à sanctionner les partis traditionnels qui ont échoués depuis plus de 20 ans.
Les formations les plus radicales, de l’extrême-droite de Mme Le Pen à l’extrême-gauche de M. Mélenchon, ont joué sur du velours en exploitant sans vergogne les difficultés et les déceptions de la population la plus fragile, exposée au chômage et au mal-être actuel, que ce soit dans certaines banlieues ou zones rurales. Le populisme et le nationalisme exacerbé ont ici été pleinement exploités à des fins politiciennes.
Pourtant, ni la mondialisation, ni l’immigration, ni l’Europe, ne sont la cause des difficultés actuelles de la France. Pendant que la plupart des pays voisins, notamment de l’Europe du nord, se préparaient aux changements en cours en engageant d’importantes réformes structurelles, les français ont continué comme si de rien n’était. Les français et les divers gouvernements depuis 2000, portent collectivement une grande responsabilité dans ce domaine.
Les français doivent aujourd’hui se rendre à l’évidence : nous avons vécu des dernières décennies au-dessus de nos moyens en nous comportant comme des cigales pendant que d’autres faisaient preuve de lucidité et de courage en engageant les réformes nécessaires. Ce n’est certainement pas en se repliant sur soi, en fermant les frontières et en quittant l’Europe que la France va s’en sortir. Bien au contraire, ce serait un véritable suicide pour le pays qui ne s’en remettrait pas pour longtemps en le plongeant dans la récession, des dévaluations sans fin et une inflation galopante. Ce serait tout simplement catastrophique pour les populations les plus modestes que les extrêmes prétendent défendre.
C’est pourquoi il faut raison garder. Refusons d’écouter les oiseaux de mauvais augure que sont les extrêmes, prêts aux pires manipulations pour tromper les électeurs déçus en vue d’emporter leurs suffrages.
Les solutions pour sortir la France de l’impasse existent pourtant. Elles passent par un ensemble de réformes de structures et des efforts qui doivent être équitablement répartis entre les français. Les difficultés intérieures et les incertitudes mondiales imposent la mise en œuvre d’une nouvelle politique pragmatique et réaliste. Pour cela, il faut un capitaine énergique qui fixe un cap et s’y tient malgré la tempête.
La France est aujourd’hui à la croisée des chemins. Soit elle se projette dans l’avenir et se donne les moyens de se réformer, soit elle renonce, et c’est le déclin assuré pour longtemps. Dans ce 2ème tour de la présidentielle française, un seul candidat réuni les qualités requises pour sortir le pays des difficultés qui sont aujourd’hui les siennes.
Malgré sa jeunesse, Emmanuel Macron a de nombreuses qualités qu’il devrait pouvoir mettre au service du pays. Il connaît fort bien les problèmes économiques, budgétaires, sociaux et politiques qui sont les nôtres et les priorités à mettre en œuvre pour le réformer et adapter la France au monde d’aujourd’hui. Il a su transcender les formations politiques traditionnelles, trop souvent empêtrés dans des schémas dépassés, et propose une approche plus moderne, ouverte et pragmatique, à l’écoute du plus grand nombre. Pour cela, il compte s’appuyer sur une gouvernance forte, mais plus restreinte, qui reposera sur l’expérience de femmes de d’hommes qui ont fait leurs preuves à divers niveaux.
Face à la démagogie et à l’incompétence des extrêmes, Emmanuel Macron est le seul à pouvoir relever le défi et remettre le pays sur les bons rails. Il y a urgence ! Quel que soit ses opinions politiques et le vote du 1er tour, si l’on veut préserver l’avenir de la France et des français, il n’y a d’autre choix que de voter massivement pour Emmanuel Macron au 2ème tour de l’élection présidentielle.
Le 07 mai prochain, je vote Emmanuel Macron.
Joseph Donore
L’état désastreux de la France après 5 ans de Hollande ou comment éviter l’erreur de reconduire les héritiers de ce dernier !
3 avril 2017Une majorité de français pensent qu’ils vivent moins bien aujourd’hui qu’il y a 5 ans, où la France sortait pourtant d’une importante crise financière qui avait lourdement mis à mal ses finances publiques. Début 2012, malgré la crise, la situation de la France au plan économique et budgétaire était malgré tout proche de celle de ses voisins de l’Europe du nord et de l’Allemagne en particulier ; ce qui laissait entrevoir une amélioration progressive de sa situation au cours des années suivantes.
Hélas, il n’en a rien été du fait de la rupture engendrée par la mauvaise politique suivie par M. Hollande, qui a largement ouvert le robinet des dépenses publiques en augmentant considérablement la pression fiscale.
Depuis 2012, selon un récent sondage effectué pour Les Echos et l’Institut Montaigne, 67% des français considèrent que leur situation personnelle s’est nettement détériorée contre 9% qui pensent qu’elle s’est améliorée. Le sentiment de recul des français touche presque tous les secteurs et notamment, dans l’ordre :
La réalité reste toutefois un peu différente du ressenti des français. En effet, quelques indicateurs économiques se sont améliorés comme la compétitivité par rapport à l’Allemagne et l’UE, les énergies vertes sont en progression, les levées de fonds des start-up française ont fortement augmenté et le nombre d’entreprisse a également connu une progression.
Pour autant, en dépit d’une situation économique favorable en Europe et dans le monde, la France a cependant continué à perdre du terrain dans de nombreux domaines. Ainsi, malgré la forte baisse des taux d’intérêts depuis 2012, la charge de la dette a continué de croître alors qu’elle a décru presque partout au sein de l’UE. En 2017, la dette de la France atteint près de 2 200 milliards d’euros, soit prés de 98% du PIB. Quant-aux déficits publics, si le gouvernement affiche un -3.4% contre -3% prévu, en réalité, le déficit est plus proche de -4%, ce qui nous place parmi les plus mauvais élèves de l’UE. Pas de quoi permettre à la France d’imposer son point de vue en Europe et dans le monde.
La plupart des indicateurs économiques de la France se sont enfoncés durablement dans le rouge. La croissance est restée atone avec moins de 1% en moyenne, de telle sorte que le PIB par habitant en 2016 est redescendu en dessous de celui de 2010. C’est probablement le signe le plus mal ressenti par les français qui ont eu l’impression de voir leur pouvoir d’achat partir en fumée.
Tout aussi inquiétant, la part de l’industrie dans l’économie française a continué de décroître atteignant son plus bas niveau alors que le déficit du commerce extérieur du pays a quasiment doublé entre 2012 et 2016, atteignant plus de 35 milliards d’euros. Preuve de la mauvaise situation économique et sociale du pays, le chômage (demandeurs d’emploi de catégorie A) a fortement augmenté, passant de 3 160 000 personnes en mai 2012 à 3 724 000 personnes en janvier 2017 alors qu’il a régressé fortement dans la quasi-totalité des pays de l’UE, y compris du sud.
Tout cela démontre, au besoin, les résultats catastrophiques du quinquennat de M. Hollande qui a été incapable de conduire les réformes nécessaires à la modernisation de notre pays et de profiter de l’embellie économique des pays de l’UE depuis 2012 pour remettre notre économie sur les rails après la grave crise de 2008. Conséquence, la France a fortement reculé sur de nombreux plans et se trouve aujourd’hui dans une situation particulièrement difficile qui va nécessiter beaucoup de courage et de volonté aux futurs élus pour sortir notre pays de l’impasse actuelle. A défaut, c’est tout simplement la faillite du pays qui menace !
Ce calamiteux bilan de M. Hollande est aussi celui de M. Macron qui a été le conseiller économique du président durant deux ans et ministre de l’économie durant deux antres années. Emmanuel Macron (Hollande) voudrait aujourd’hui passer sous silence ces quatre années passées aux côtés de Hollande qui ont conduit la France au bord du précipice. Il porte assurément une part importante de responsabilité dans cet échec et on voit mal comment il pourrait présenter une alternative crédible pour notre pays. Il suffit pour s’en convaincre de constater qu’il n’a toujours présenté aucun programme sérieux.
Dans ce contexte, on peut comprendre l’inquiétude des français qui ont vu leur pouvoir d’achat baisser, les impôts et le chômage augmenter pendant que notre système de santé explosait.
Les atouts de la France existent mais encore faut-il redresser la situation actuelle. Cela passe nécessairement par quelques années d’efforts où il faudra se serrer (un peu) la ceinture pour rééquilibrer nos finances publiques et réformer le pays. Un seul candidat, par la crédibilité de son programme et son expérience, semble aujourd’hui en mesure de pouvoir sortir la France de l’impasse actuelle. Il s’agit bien sûr de François Fillon.
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Publié par Rodez News