Aveyron : la Ligue contre la violence routière poursuit son combat contre l’insécurité routière avec pour objectif zéro accident

En cette semaine dédiée à la sécurité routière, aux côtés des partenaires habituels que sont la préfecture et le conseil général via le Comité sécurité routière, une fois de plus, la Ligue contre la violence routière de l’Aveyron présidée par Christiane Poinsot, a montré sa détermination à lutter contre les accidents de la route. Un combat de longue haleine mené en Aveyron depuis plus de 15 ans par sa présidente avec pour unique objectif : zéro accident.

Outre sa mission d’aiguillon auprès des autorités en charge des questions de sécurité routière, la Ligue contre la violence routière, en dépit de ses modestes moyens, est sur tous les fronts. Elle privilégie les actions de sensibilisation auprès des jeunes dans les écoles, collèges et lycées en vue de changer les comportements, mais aussi les actions de soutien aux victimes des accidents de la route.

Aujourd’hui, tant au plan national que départemental, grâce à l’action de la Ligue contre la violence routière, les pouvoirs-publics sous l’impulsion de Jacques Chirac, ont fini par prendre des mesures énergiques et efficaces qui ont conduit en quelques années à faire baisser considérablement le nombre de victimes d’accidents de la route de plus de 50%. En moins de 10 ans, la France est passée d’un peu plus de 8 000 morts à moins de 4 000 morts, avec autant moins de blessés graves. En Aveyron le nombre de morts est ainsi passé de l’ordre de 60 par an à 15 seulement en 2012. Un résultat très encourageant qui démontre au besoin, qu’avec des mesures courageuses assorties par une répression adaptée, il est possible de réduire considérablement le nombre de victimes sur les routes.

Mais le combat n’est jamais gagné et, à tout moment, un simple relâchement dans la réglementation et les contrôles suffit à voir le nombre de victimes remonter, comme ce fût le cas en 2011. En Aveyron, si l’année 2012 a connu le plus faible nombre de tués et d’accidentés, sans que l’on sache précisément pourquoi, le nombre de victimes et reparti très nettement à la hausse (30 morts au 15 octobre 2013). La preuve que tout relâchement, notamment une moindre présence des forces de police et de gendarmerie sur le terrain, est ressenti par un certain nombre d’automobilistes comme un encouragement au laisser-aller. Du coup, on reprend aussitôt les plus mauvaises habitudes.

Cette année, la Ligue contre la violence routière de l’Aveyron avait organisé une grande conférence autour des responsables départementaux de la sécurité routière et du journaliste Bertrand Parent, auteur d’un récent livre intitulé « Un jour sur la route j’ai tué un homme » dans lequel il relate l’accident qui a bouleversé sa vie pour toujours.

Ce livre témoignage rappelle le terrible gâchis humain que constitue la mortalité sur les routes, notamment pour les victimes et leur entourage bien sûr, mais aussi pour ceux qui sont les responsables de ces accidents. Dans ce livre où il revient sur ces horribles instants de son passé, il revient sur la fragilité de la vie : « Il suffit d’une imprudence, d’une petite infraction… Ce ne sont pas que les chauffards ou les alcooliques qui tuent sur les routes. Cela peut être chacun de nous ». Un livre courageux au l’auteur reconnaît sa responsabilité dans un accident et entend alerter les automobilistes sur les nombreux dangers qui les guettent dés qu’ils prennent le volant.

Les accidents de la route ne sont pas une fatalité, bien au contraire. Bertrand Parent parcourt régulièrement la France pour témoigner et animer nombre d’émissions consacrées à la sécurité routière. Aux côtés de la Ligue contre la violence routière, il milite pour la mise en œuvre d’une nouvelle politique de sécurité routière qui s’attaque pour de bon à ce fléau des accidents de la route afin d’atteindre d’ici 2020 l’objectif de moins de 2 000 morts par an et se rapprocher des pays de l’Europe du nord, les mieux placés en ce domaine. Et de rappeler qu’en moins de 10 ans, plus de 26 000 vies humaines (la population de la ville de Rodez) ont déjà été épargnées.

Parmi les mesures préconisées, outre le maintien des radars automatiques et le développement des radars embarqués encore trop peu nombreux à son goût, on peut citer : le bridage de la puissance des véhicules, l’installation de boites noires dans tous les véhicules, l’interdiction du kit téléphone main libre, l’installation de radars sur les feux tricolores les plus dangereux, l’abaissement de 10 km de la vitesse autorisée, le renforcement des contrôles… Il a aussi été précisé que prés de 75% des accidents étaient causés par des hommes qui ont trop souvent un comportement pour le moins irresponsable dés lors qu’ils se trouvent au volant de leur automobile.

Au total, plus de 500 personnes ont participé aux deux conférences organisées le 15 octobre à Rodez, dont de très nombreux jeunes et surtout jeunes filles. La preuve que la sécurité routière reste une préoccupation pour les jeunes et que la prévention demeure un élément important de la lutte contre les accidents de la route.

Un grand merci aux bénévoles de la Ligue contre la violence routière qui s’investissent au quotidien pour sauver un maximum de vies humaines sur nos routes. Sans eux, nous n’en serions pas là !

Pour plus d’information :

Ligue contre la violence routière de l’Aveyron
Présidente : Christiane Poinsot
1 rue du Gaz – BP93330
12033 RODEZ cedex 9
Tél : 05 65 42 21 63
http://www.violenceroutiere.org

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